En piste, on sent bien les aides électroniques du mode «T», à la fois subtiles et efficaces au possible en sortie de virage par exemple, surtout lorsque l’on applique trop tôt ou trop fort les gaz. On sent alors nettement le moteur pousser moins fort afin de laisser le pneu arrière raccrocher le bitume tout en le laissant glisser un peu et ainsi placer la moto dans la bonne trajectoire. Cet acte de foi vous permet de contrôler vos sorties de virage en fusée pour ensuite maximiser la vitesse de pointe au bout de la ligne droite – un peu de pratique en piste et on arrive vite à une telle efficacité.
La boîte de vitesse à cassette permet d’étager facilement les 6 rapports à la guise des équipes professionnelles de course, alors que les rapports de série bien étagés vous laissent toujours trouver le bon régime moteur sur la route. Les passages de rapports demeurent toujours rapides et faciles, comme sur l’ancienne RSV Factory d’ailleurs, alors que l’embrayage unidirectionnel mécanique filtre une bonne partie du frein moteur pour ajouter à la stabilité en entrée de virage comme sur surfaces glissantes.
Efficacité dynamique
Unique en tout point, la RSV4 Factory crée presque une révolution pour les sportives de série, avec son cadre très compact dérivé de la Superbike du Championnat mondial de Max Biaggi (presque assuré du Championnat pilote et manufacturier 2010). Le châssis offre une multitude de réglages : l’angle de chasse, la position du moteur dans le cadre, le pivot et la longueur du bras oscillant (et donc l’empattement). Les suspensions Öhlins se règlent en compression lente et rapide à l’avant, en compression et détente à l’arrière, et en précontrainte aux deux bouts.
Une telle variété de réglages, jusqu’à présent réservées aux machines de course plein-pot, comme au Championnat du monde Superbike par exemple, permet au pilote amateur de régler avec finesse le comportement de sa machine. Mais attention de bien prendre des notes et changer une seule variable à la fois, sinon on y perd le nord rapidement.
Le système de freinage signé Brembo comprend des étriers avant taillés dans la masse – dits Monobloc - en monte radiale. Puissants et précis une fois bien réchauffés, on voit bien qu’Aprilia a misé sur la qualité et choisi des plaquettes orientées piste et donc aptes au gros boulot. Ajoutez des pneus DOT à gomme course dure, des roues en aluminium forgé ultra légères, et des boutons sur le bras oscillant pour un cric de course. Rien n’a été laissé au hasard sur cette version Factory, une bête de piste de bout en bout.
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| Les flèches indiquent les ouvertures dans les trompettes d'admission, idéales pour les hauts régimes. L'ordi referme l'espace à bas régime (>6000 tr/m) pour les routières, alors que le mécanisme disparaît sur les versions course. (Photo: Aprilia) |
La boîte de vitesse à cassette permet d’étager facilement les 6 rapports à la guise des équipes professionnelles de course, alors que les rapports de série bien étagés vous laissent toujours trouver le bon régime moteur sur la route. Les passages de rapports demeurent toujours rapides et faciles, comme sur l’ancienne RSV Factory d’ailleurs, alors que l’embrayage unidirectionnel mécanique filtre une bonne partie du frein moteur pour ajouter à la stabilité en entrée de virage comme sur surfaces glissantes.
Efficacité dynamique
Unique en tout point, la RSV4 Factory crée presque une révolution pour les sportives de série, avec son cadre très compact dérivé de la Superbike du Championnat mondial de Max Biaggi (presque assuré du Championnat pilote et manufacturier 2010). Le châssis offre une multitude de réglages : l’angle de chasse, la position du moteur dans le cadre, le pivot et la longueur du bras oscillant (et donc l’empattement). Les suspensions Öhlins se règlent en compression lente et rapide à l’avant, en compression et détente à l’arrière, et en précontrainte aux deux bouts.
Une telle variété de réglages, jusqu’à présent réservées aux machines de course plein-pot, comme au Championnat du monde Superbike par exemple, permet au pilote amateur de régler avec finesse le comportement de sa machine. Mais attention de bien prendre des notes et changer une seule variable à la fois, sinon on y perd le nord rapidement.
Le système de freinage signé Brembo comprend des étriers avant taillés dans la masse – dits Monobloc - en monte radiale. Puissants et précis une fois bien réchauffés, on voit bien qu’Aprilia a misé sur la qualité et choisi des plaquettes orientées piste et donc aptes au gros boulot. Ajoutez des pneus DOT à gomme course dure, des roues en aluminium forgé ultra légères, et des boutons sur le bras oscillant pour un cric de course. Rien n’a été laissé au hasard sur cette version Factory, une bête de piste de bout en bout.
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| L'ensemble cadre-fourche assure la rigidité nécessaire dans le plan vertical ainsi que la flexibilité latérale capable de bien absorber les trous et bosses en appui maximal. (Photo: Aprilia) |