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BMW 335d 2009 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
Elle a des ailes !
En outre, l'urée aqueuse (appelée AdBlue en Europe) que contiennent les deux réservoirs (dont un qui est chauffé, ce liquide étant sensible au froid intense) est libérée de façon indépendante du conducteur. En conduite normale, le remplissage périodique de ces réservoirs devrait d'ailleurs coïncider avec un cycle normal d'entretien.

Performances enlevantes !
Les fanatiques de moteurs diesel seront tristes d'apprendre que, à l'instar des moteurs TDI de Volkswagen, le moteur de la 335d a éliminé le traditionnel moment de recueillement à l'égard de Rudolf Diesel. Vous savez, ces quelques secondes qu'il fallait autrefois consacrer au préchauffage des chambres de combustion avant de lancer le moteur ! La 335d, elle, démarre au quart de tour, dès qu'on appuie sur le bouton du démarreur. Désolé, Rudolf !

D'ailleurs, la 335d ne sera pas présentée comme un modèle de faible consommation. Compte tenu de l'image de la marque en Amérique, dans sa publicité, le constructeur misera plutôt sur les performances étonnantes dont ce moteur est capable. La 335d sera donc présentée comme une berline performante. Pour l'avoir essayée, l'image d'un « hot rod » lui colle encore mieux !

La 335d n'est offerte qu'en berline.

Qu'il suffise de préciser que son moteur de 265 chevaux lui permet d'accélérer de 0 à 100 km/h en tout juste 6,3 secondes (quatre dixièmes de seconde de plus qu'une 335i à boîte manuelle).

Ce moteur au couple débordant (425 livres-pieds à 1750 tours par minute !) brille par cette souplesse que lui confèrent les deux turbocompresseurs à action séquentielle. Comme pour les moteurs suralimentés de Volvo, l'accélération est instantanée et, surtout, très linéaire. La suralimentation ne cause aucun à-coup gênant.

Entre 800 et 1500 tours, seul un petit turbo à faible inertie suralimente le mélange. À mesure que le régime augmente, le second turbo, plus gros, entre en action. L'action se combine jusqu'à ce que le régime atteigne environ 3000 tours. Jusqu'à un peu plus de 4000 tours, le gros turbo poursuit seul la suralimentation.

Et pourtant, la 335d arrête moins souvent à la pompe. Le constructeur annonce une consommation moyenne de 7,1 litres aux 100 kilomètres (la 335i automatique affiche 9,9 litres). Au terme d'un bref essai sur des routes de campagne, dans des conditions hivernales, nous avons même relevé une moyenne de 7,2 litres aux 100 kilomètres.

Pas surprenant que la 335d se retrouve au panthéon canadien des véhicules « éconergétiques » !
photo:Luc Gagné
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Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque