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BMW 530xiT 2006 (Extrait vidéo)

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Une familiale qui a du panache
L'intérieur de la Série 5 n'est cependant pas à la hauteur de l'extérieur. Il est vrai que les matériaux et les finitions sont de qualité supérieure, mais
j'ai de la misère avec la disposition du tableau de bord. Le tableau d'instruments est simple et facilement lisible, à l'image des modèles BMW précédents; par contre, l'écran d'affichage à cristaux liquides brise l'harmonie. (C'est lui qui sert à la navigation et à la controversée interface i-Drive.) Je suis exigeant, direz-vous, mais je m'attends à ce que BMW soit capable de créer un tableau de bord dont les lignes sont parfaitement fluides. Qui plus est, ledit système i-Drive demeure une des faiblesses du constructeur allemand. Comme j'en ai parlé dans mon essai de la 645i, des améliorations ont été apportées au cours des dernières années pour corriger la situation, mais le système est encore loin de s'avérer un outil pratique. Par ailleurs, toutes les familiales sont équipées d'un énorme toit ouvrant panoramique; normalement, je me préoccuperais de la solidité réduite du châssis et de la présence de vibrations, mais la rigidité exceptionnelle de cette BM réussit à me convaincre du contraire.

En option, l'ensemble sport M regroupe d'excellents sièges sport, un volant M multifonctions généreusement garni de cuir, un pavillon Anthracite à l'aspect luxueux ainsi qu'une garniture Aluminium Cube. Les sièges avant et la banquette arrière en cuir Dakota sont d'une riche couleur auburn et s'agencent magnifiquement avec les surfaces en plastique noires. Dans le registre des belles réussites, je dois également vous dire que le coffre est d'un fini incroyablement raffiné, à tel point que
c'est à contrecoeur que j'ai décidé d'y charger des boites au terme d'une séance de magasinage chez IKEA. Le tapis est ultra doux au toucher et l'espace est facilement accessible grâce à un hayon en deux parties à commande électrique.

Malheureusement, le seul moteur disponible sous le capot de la familiale de Série 5 est le nouveau moteur à six cylindres en ligne de 3,0 litres de BMW, qui développe 255 chevaux et un couple de 220 lb-pi. Je dis «malheureusement» non pas parce que ce moteur n'est pas performant; en fait, c'est une merveille d'ingénierie en soi. C'est juste qu'il éprouve de la difficulté à entraîner la voiture de 1745 kilos lorsque celle-ci est chargée. Il serait sensé à mes yeux que BMW propose une variante un peu moins puissante du V8 de 4,8 litres et de 360 chevaux qui alimente la 550i. La 530xiT serait ainsi mieux en mesure de rivaliser avec la familiale E500 de Mercedes. Le principal bénéfice du moteur à six cylindres, c'est l'économie d'essence qu'il permet: j'ai pu terminer ma semaine d'essai avec une consommation moyenne très respectable de 12,4 L/ 100 km.

En termes de conduite, les points forts de la 530xiT sont sa direction, ses
freins et sa maniabilité. Jamais une familiale n'a été aussi agile et plaisante à conduire. Je suis bien content de voir que BMW n'a pas sacrifié les aptitudes dynamiques de la voiture au profit d'un plus grand volume de chargement. Bien sûr, qui dit excellente maniabilité dit suspension plus rigide qu'à l'habitude. Des nids-de-poule profonds et des bosses prononcées éprouveront la voiture, mais les défectuosités normales de la chaussée seront habilement absorbées. La suspension arrière pneumatique à correction d'assiette contribue à maintenir une superbe stabilité et une hauteur de conduite uniforme. Les freins à disque ventilé aux quatre roues sont reliés à une pédale ferme et ils inspirent la confiance du conducteur comme rarement une voiture ne l'a fait. La direction est précise et les commandes du conducteur sont bien transmises aux pneus Bridgestone P245/40R18.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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