Énergie diabolique
Une puissance de 414 chevaux et un seuil de régime critique à 8300 tours/minute. Voilà le sort qu'a jeté le diable à cette petite berline allemande. Par surcroît, le V8 de 4,0 litres génère un couple de 295 livres-pied à 3900 tours/minute. Il s'agit d'un moteur dérivé de la course et hautement sophistiqué qui emploie un papillon des gaz pour chacun de ses cylindres.
Son énergie est transmise aux roues arrière à l'aide d'une boîte manuelle à six rapports (du moins, sur le modèle que j'ai testé). Cette dernière est assortie d'un levier court et précis qui ne demande qu'à être malmené. Comme j'ai vite découvert, cependant, on peut décoller d'un feu de circulation en deuxième vitesse et embrayer directement en quatrième afin de minimiser les passages. Bien sûr, quand on se sent d'attaque, l'enchaînement des six rapports de la boîte pourrait être considéré comme la huitième merveille du monde.
Les fameux boutons auxquels j'ai fait allusion tout à l'heure ont une très grande importance, surtout celui qu'on retrouve sur le volant avec la lettre «M». Il suffit d'appuyer avec le pouce et, aussitôt, on bénéficie d'une performance accrue grâce à une nouvelle programmation de l'accélérateur, des amortisseurs, de l'antipatinage et de l'antidérapage. Ces dispositifs peuvent également être modifiés à l'aide de trois boutons de réglage spécifiques sur la console centrale, tout juste à côté du levier de vitesses.
Comportement sans pareil
La BMW M3 2008 est une machine infernale qui a été suffisamment domptée pour être confiée à n'importe quel conducteur (enfin, presque). C'est que les ingénieurs ont un peu raffiné et, oserais-je dire, assagi leur bolide de course sans toutefois compromettre sa fougue.
Quand on appuie sur le bouton de démarrage, on sent que le moteur ne supportait pas d'être inactif: il nous le fait savoir clairement par son grognement rauque et menaçant. Puis, en enfonçant petit à petit la pédale d'accélérateur, il se met à rugir fièrement et bruyamment, anxieux de nous casser les oreilles à plus de 8000 tours/minute. Merci à BMW pour avoir conservé le caractère animal et l'instinct primitif de la M3 -- j'adore.
Une puissance de 414 chevaux et un seuil de régime critique à 8300 tours/minute. Voilà le sort qu'a jeté le diable à cette petite berline allemande. Par surcroît, le V8 de 4,0 litres génère un couple de 295 livres-pied à 3900 tours/minute. Il s'agit d'un moteur dérivé de la course et hautement sophistiqué qui emploie un papillon des gaz pour chacun de ses cylindres.
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| Le design intérieur est conforme à l'approche hyper sérieuse de BMW. |
Son énergie est transmise aux roues arrière à l'aide d'une boîte manuelle à six rapports (du moins, sur le modèle que j'ai testé). Cette dernière est assortie d'un levier court et précis qui ne demande qu'à être malmené. Comme j'ai vite découvert, cependant, on peut décoller d'un feu de circulation en deuxième vitesse et embrayer directement en quatrième afin de minimiser les passages. Bien sûr, quand on se sent d'attaque, l'enchaînement des six rapports de la boîte pourrait être considéré comme la huitième merveille du monde.
Les fameux boutons auxquels j'ai fait allusion tout à l'heure ont une très grande importance, surtout celui qu'on retrouve sur le volant avec la lettre «M». Il suffit d'appuyer avec le pouce et, aussitôt, on bénéficie d'une performance accrue grâce à une nouvelle programmation de l'accélérateur, des amortisseurs, de l'antipatinage et de l'antidérapage. Ces dispositifs peuvent également être modifiés à l'aide de trois boutons de réglage spécifiques sur la console centrale, tout juste à côté du levier de vitesses.
Comportement sans pareil
La BMW M3 2008 est une machine infernale qui a été suffisamment domptée pour être confiée à n'importe quel conducteur (enfin, presque). C'est que les ingénieurs ont un peu raffiné et, oserais-je dire, assagi leur bolide de course sans toutefois compromettre sa fougue.
Quand on appuie sur le bouton de démarrage, on sent que le moteur ne supportait pas d'être inactif: il nous le fait savoir clairement par son grognement rauque et menaçant. Puis, en enfonçant petit à petit la pédale d'accélérateur, il se met à rugir fièrement et bruyamment, anxieux de nous casser les oreilles à plus de 8000 tours/minute. Merci à BMW pour avoir conservé le caractère animal et l'instinct primitif de la M3 -- j'adore.
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| Le V8 de 4,0 litres génère un couple de 295 livres-pied à 3900 tours/minute. |