Un vrai hot rod
C'est l'intérêt des passionnés à l'égard des performances et de l'équipement sophistiqué de ce BMW qui se reflète dans l'attitude du grand public. Une passion suscitée bien plus par le X5 4.8i que le 3.0si, un modèle moins cher équipé d'un humble 6-cylindres en ligne.
Car sous le capot de notre véhicule d'essai logeait un puissant V8 de 4,8 litres -- 4799 cc pour être plus précis. Un moteur que le X5 partage avec la berline 550i. Pour l'utilitaire, il produit 350 chevaux, soit 10 de moins que la version qui anime la berline.
Ce moteur permet au mastodonte de 2360 kilos que nous avons conduit d'accélérer de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes. La 550i, plus légère de 570 kilos, accomplit la même accélération en seulement une seconde de moins. Facile, donc, d'oublier qu'on ne conduit pas une voiture quand on est derrière le volant d'un X5 pareil.
Pour ajouter au caractère sportif de notre utilitaire, précisons qu'il était muni de l'ensemble Sport offert en option (+2500 $). Cela procure, entre autres, une suspension aux réglages plus fermes, idéale pour réaliser des pointes de vitesse sur une Autobahn allemande. Mais ici, il n'y a pas d'Autobahn. Cette suspension très ferme l'était souvent trop, à mon avis, pour des routes jonchées de nids-de-poule. Dès que nous abordions un chemin cahoteux, le roulement ferme et les réactions sèches de la suspension rendaient ce véhicule inconfortable et désagréable à conduire. Sur une autoroute, par contre, on aurait cru une berline sport, la servodirection ultra précise aidant.
Au quotidien, les performances de notre X5 se sont également révélées coûteuses. Durant notre semaine d'essais hivernaux, la consommation de carburant moyenne a atteint 16,9 litres aux 100 kilomètres. Durant une tempête, elle a même atteint 19,5 litres aux 100 kilomètres. De plus, un V8 musclé, ça se nourrit de carburant super.
Intérieur sophistiqué
L'habitacle du X5 bénéficie d'une finition soignée et de matériaux de qualité qui s'accordent avec un statut haut de gamme. La sellerie de cuir, de teinte caramel (ou Saddle Brown Nevada), de notre véhicule d'essai conférait à l'habitacle un coup d'oeil vibrant tout en créant un contraste efficace avec le tableau de bord noir.
À cela s'ajoutaient des appliques de ronce de noyer, de série, couvrant une grande surface du tableau de bord et de la console centrale. Ces boiseries, qu'on retrouve dans les deux X5, ajoutent à l'atmosphère raffinée et justifient sans doute la réaction des parents de nos scouts.
C'est l'intérêt des passionnés à l'égard des performances et de l'équipement sophistiqué de ce BMW qui se reflète dans l'attitude du grand public. Une passion suscitée bien plus par le X5 4.8i que le 3.0si, un modèle moins cher équipé d'un humble 6-cylindres en ligne.
Car sous le capot de notre véhicule d'essai logeait un puissant V8 de 4,8 litres -- 4799 cc pour être plus précis. Un moteur que le X5 partage avec la berline 550i. Pour l'utilitaire, il produit 350 chevaux, soit 10 de moins que la version qui anime la berline.
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| Sous le capot de notre véhicule d'essai logeait un puissant V8 de 4,8 litres. |
Ce moteur permet au mastodonte de 2360 kilos que nous avons conduit d'accélérer de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes. La 550i, plus légère de 570 kilos, accomplit la même accélération en seulement une seconde de moins. Facile, donc, d'oublier qu'on ne conduit pas une voiture quand on est derrière le volant d'un X5 pareil.
Pour ajouter au caractère sportif de notre utilitaire, précisons qu'il était muni de l'ensemble Sport offert en option (+2500 $). Cela procure, entre autres, une suspension aux réglages plus fermes, idéale pour réaliser des pointes de vitesse sur une Autobahn allemande. Mais ici, il n'y a pas d'Autobahn. Cette suspension très ferme l'était souvent trop, à mon avis, pour des routes jonchées de nids-de-poule. Dès que nous abordions un chemin cahoteux, le roulement ferme et les réactions sèches de la suspension rendaient ce véhicule inconfortable et désagréable à conduire. Sur une autoroute, par contre, on aurait cru une berline sport, la servodirection ultra précise aidant.
Au quotidien, les performances de notre X5 se sont également révélées coûteuses. Durant notre semaine d'essais hivernaux, la consommation de carburant moyenne a atteint 16,9 litres aux 100 kilomètres. Durant une tempête, elle a même atteint 19,5 litres aux 100 kilomètres. De plus, un V8 musclé, ça se nourrit de carburant super.
Intérieur sophistiqué
L'habitacle du X5 bénéficie d'une finition soignée et de matériaux de qualité qui s'accordent avec un statut haut de gamme. La sellerie de cuir, de teinte caramel (ou Saddle Brown Nevada), de notre véhicule d'essai conférait à l'habitacle un coup d'oeil vibrant tout en créant un contraste efficace avec le tableau de bord noir.
À cela s'ajoutaient des appliques de ronce de noyer, de série, couvrant une grande surface du tableau de bord et de la console centrale. Ces boiseries, qu'on retrouve dans les deux X5, ajoutent à l'atmosphère raffinée et justifient sans doute la réaction des parents de nos scouts.
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| L'habitacle du X5 bénéficie d'une finition soignée et de matériaux de qualité. |