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Buick Enclave CXL TI 2008 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Puissance et technologie
Un seul moteur figure au menu, soit un V6 de 3,6 litres à DACT générant 275 chevaux à 6600 tr/min et 251 lb-pi de couple à 3200 tr/min. La puissance est contrôlée par une boîte automatique à six rapports, la première du genre dans l'histoire de Buick. Cette transmission comprend un mode manuel avec bouton soigneusement intégré au pommeau du levier de vitesses. J'adore.

Sur papier, la puissance de l'Enclave est suffisante mais, en réalité, plus de chevaux seraient appréciés.

Mon modèle CXL à traction intégrale employait également de série le système électronique StabiliTrak avec protection anti-tonneau de GM. Pour une sécurité accrue, l'Enclave mise sur un assortiment complet de coussins gonflables, dont des rideaux latéraux aux trois rangées. Des phares au xénon à haute intensité et des antibrouillard halogènes assurent un excellent éclairage pour la conduite nocturne. La position de conduite élevée favorise aussi une meilleure visibilité.

Sur la route
L'Enclave bénéficie de la technologie Quiet Tuning de GM. Celle-ci aide à créer un habitacle incroyablement silencieux et feutré. Des dispositifs d'atténuation du bruit et des matériaux insonorisants empêchent efficacement les bruits extérieurs de pénétrer dans l'habitacle. Les longs voyages sont donc beaucoup plus relaxants.

Cette sérénité est agrémentée par un roulement doux et confortable. La suspension entièrement indépendante de l'Enclave réussit très bien à absorber les défauts de la chaussée avant qu'ils ne viennent perturber les occupants. Le revers de la médaille est une maniabilité décevante. En effet, l'Enclave parvient à demeurer stable dans les virages à condition qu'on les attaque avec beaucoup de modération. C'est loin d'être un BMW X5, croyez-moi.

D'autre part, la performance en ligne droite est respectable à défaut d'être spectaculaire. Le V6 de GM semble un peu surchargé par toute la masse du véhicule. Résultat: les accélérations et reprises sont plus lentes que ce à quoi je m'attendais d'un monstre de 275 chevaux. En outre, la boîte automatique a tendance à rétrograder à la moindre hésitation, ce qui renforce l'idée que le moteur manque de puissance.

Malgré la bataille que mène le conducteur avec le moteur et la transmission quand vient le temps d'accélérer, l'Enclave demeure agréable à piloter. Les autres passagers peuvent profiter du caractère douillet et relaxant de l'habitacle, que ce soit pour une balade en ville ou un périple à l'autre bout du continent.

Ce véhicule offre une vue dominante sur la route.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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