C’est là qu’entre en jeu la Regal, un modèle qui peut certainement revigorer la marque et attirer de nouveaux acheteurs -- enfin, tout est relatif. Bien qu’elle soit disponible avec un turbo et une boîte manuelle à six rapports, la Regal aura beaucoup de pain sur la planche. En effet, j’imagine difficilement une personne acheter une Regal comme une alternative sport aux luxueuses Allemandes ou Japonaises. Les stratèges de la compagnie semblent y avoir pensé. Pourrait-on voir une Regal T-Type ou, mieux encore, une GN/GNX? Grâce à Opel et à sa gamme très diversifiée, une véritable version haute performance de la Regal (avec turbo et traction intégrale) pourrait facilement voir le jour.
Tout ceci est bien beau, mais la seule façon d’intéresser vraiment les gens est de leur donner l’occasion de conduire ces nouvelles Buick. La LaCrosse propose une conduite intéressante, à mon avis, et la Regal devrait en faire tout autant, sinon mieux.
Une question de produits
Au-delà des Regal, LaCrosse, Enclave et Lucerne, Buick possède encore quelques as cachés. Lors du dévoilement de la Regal, une ébauche d’une future compacte a été présentée. Cette «petite Buick» (autrefois un oxymore) devrait attirer une plus jeune clientèle n’ayant pas connu les Park Avenue et LeSabre de leurs aïeux. L’avenir nous le dira.
En rapatriant Opel, GM a de bonnes chances de transformer Buick en une compagnie qui peut sérieusement rivaliser avec les marques européennes en termes de comportement routier et de performance. Je verrais très bien un retour de la Riviera basée sur la Holden Commodore /Vauxhall VXR8.
Viser juste
Buick a l’occasion de s’imposer dans le créneau qui chevauche les marchés d’entrée de gamme et haut de gamme. Je pense que c’est le message que nous avons essayé de transmettre aux dirigeants lors de ce souper : éloignez-vous de Cadillac et faites de Buick un vrai pont entre Cadillac et Chevrolet. Ils le savent, mais ils sont bien tentés de viser plus haut quand même.
J’ose croire que Buick pourra retrouver son côté «cool». Qui ne trouve pas que les trois premières générations de la Riviera étaient géniales? Et puis les Grand National, T-Type et GNX? Ce que je veux dire, c’est qu’il y a de l’espoir. En jouant les bonnes cartes, Buick peut redevenir un acteur dominant au sein de la famille encore très large de GM. Autrement, je crains que la marque disparaisse, du moins en Amérique du Nord.
Tout est une question de positionnement stratégique de Buick. Les acheteurs potentiels ne doivent plus penser systématiquement que la compagnie ne sait pas ce qu’elle fait. Il faut éviter à tout prix les réactions du genre : «Buick ne peut rivaliser avec cette marque!» ou «Les Buick sont des voitures de pépères!».
Le slogan publicitaire «Its arrival is a departure» (son arrivée est un nouveau départ, en parlant de la Regal) piquera sans doute la curiosité des consommateurs. Ne reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance, Buick!
photo:Philippe Champoux, General Motors
Tout ceci est bien beau, mais la seule façon d’intéresser vraiment les gens est de leur donner l’occasion de conduire ces nouvelles Buick. La LaCrosse propose une conduite intéressante, à mon avis, et la Regal devrait en faire tout autant, sinon mieux.
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Une question de produits
Au-delà des Regal, LaCrosse, Enclave et Lucerne, Buick possède encore quelques as cachés. Lors du dévoilement de la Regal, une ébauche d’une future compacte a été présentée. Cette «petite Buick» (autrefois un oxymore) devrait attirer une plus jeune clientèle n’ayant pas connu les Park Avenue et LeSabre de leurs aïeux. L’avenir nous le dira.
En rapatriant Opel, GM a de bonnes chances de transformer Buick en une compagnie qui peut sérieusement rivaliser avec les marques européennes en termes de comportement routier et de performance. Je verrais très bien un retour de la Riviera basée sur la Holden Commodore /Vauxhall VXR8.
Viser juste
Buick a l’occasion de s’imposer dans le créneau qui chevauche les marchés d’entrée de gamme et haut de gamme. Je pense que c’est le message que nous avons essayé de transmettre aux dirigeants lors de ce souper : éloignez-vous de Cadillac et faites de Buick un vrai pont entre Cadillac et Chevrolet. Ils le savent, mais ils sont bien tentés de viser plus haut quand même.
J’ose croire que Buick pourra retrouver son côté «cool». Qui ne trouve pas que les trois premières générations de la Riviera étaient géniales? Et puis les Grand National, T-Type et GNX? Ce que je veux dire, c’est qu’il y a de l’espoir. En jouant les bonnes cartes, Buick peut redevenir un acteur dominant au sein de la famille encore très large de GM. Autrement, je crains que la marque disparaisse, du moins en Amérique du Nord.
Tout est une question de positionnement stratégique de Buick. Les acheteurs potentiels ne doivent plus penser systématiquement que la compagnie ne sait pas ce qu’elle fait. Il faut éviter à tout prix les réactions du genre : «Buick ne peut rivaliser avec cette marque!» ou «Les Buick sont des voitures de pépères!».
Le slogan publicitaire «Its arrival is a departure» (son arrivée est un nouveau départ, en parlant de la Regal) piquera sans doute la curiosité des consommateurs. Ne reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance, Buick!
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photo:Philippe Champoux, General Motors
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