MÉCANIQUE
Sous le capot, on retrouve l'increvable V6 3800.
Dans la version de base, il s'essouffle rapidement dès qu'on dépasse le régime des 3000 tours-minute.
205 chevaux, c'est bien beau, mais pour traîner cette lourde carcasse, c'est un peu juste.
Vitaminé par un compresseur dans la version Ultra, il se métamorphose : cette injection de stéroïdes lui confère 35 chevaux de plus et surtout, un couple phénoménal.
Dans ce dernier cas, l'architecture du moteur, que d'aucuns qualifient de désuète, y contribue directement : on ne retrouve pas cette mollesse à bas régime des motorisations à 4 soupapes par cylindre.
Comme quoi les vieilles recettes peuvent encore être efficaces ; il suffit de bien les apprêter.
Même si la Park Avenue est une traction, l'effet de couple que laisse craindre cet ajout de puissance est superbement maîtrisé.
La boîte automatique à 4 rapports effectue elle aussi un boulot impeccable, tout comme le freinage.
Ce qui, à bien y penser, ne constitue pas une surprise puisqu'il s'agit de deux domaines dans lesquels GM excelle, il faut bien le dire.