Si la tenue de route, la transmission et la précision de la direction méritent de bonnes notes, il faut absolument éviter de croire qu'il s'agit d'une sportive. Même la SS avec son moteur de 200 chevaux et ses accessoires spéciaux n'est rien d'autre qu'une américaine moyennement performante et offrant, en fait, peu de plaisir de conduire. Et on se demande bien ce que le V6 de 3,4 litres peut bien faire sur un coupé aux prétentions sportives.
IMPALA : TRAHIE PAR SA SILHOUETTE
Si vous recherchez une berline aux dimensions supérieures à la norme, dotée d'un comportement routier sain, de freins puissants et d'une direction précise, l'Impala vous intéressera. En effet, même si elle ne possède pas la silhouette futuriste d'une Chrysler Intrepid ou l'allure branchée de la Pontiac Bonneville, cette Chevy est une voiture bien équilibrée. Malgré son gabarit d'une autre époque qui la rend intéressante pour les corps de police et les flottes de taxi, l'Impala se débrouille assez bien sur une route sinueuse. Son châssis est rigide tandis que sa suspension arrière à liens multiples, sensiblement la même que celle de la Monte Carlo, permet d'offrir un bon compromis entre le confort et la tenue de route. Des freins plus puissants que la moyenne sont à ajouter à la liste des qualités routières. Dans le cadre d'un match comparatif, l'an dernier, une Impala a servi de voiture de tête à une meute de sous-compactes et, même sans forcer, cette grosse berline prenait facilement ses distances devant des voitures moins puissantes, certes, mais dont la tenue de route aurait dû facilement compenser ce handicap.