Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Chrysler 300 Limited 2005

|
Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Cool. Et mature.
À droite du tableau de bord, la console centrale imposante comprend des bordures métalliques au fini satiné. Au haut de la console se trouve une horloge analogique fidèle aux cadrans du tableau de bord et au-dessous de laquelle est situé l'écran pour le système de son et de navigation. Plus bas encore, on retrouve les commandes du système de climatisation et de ventilation, qui comprend un contrôle bizone. Autant la vitesse du ventilateur et que les réglages de température peuvent être ajustés manuellement avec des boutons de commande rotatifs. L'aisance que nécessitent ces manoeuvres est remarquable si l'on compare aux systèmes complexes qui ont réussi à s'incruster dernièrement dans certaines voitures de luxe.

Reliée à la console centrale se trouve le levier de vitesses. J'ai été complètement étonné de voir que Chrysler a opté pour un contrôle en "J" dans la 300 Limited au lieu de la configuration en mode manuel typique dans l'industrie. J'ai toujours préféré ce mode de transmission à un mode manuel ordinaire et, même si Chrysler aurait pu ajouter une coche supplémentaire pour une réelle position en première vitesse (au lieu d'une coche combinée pour la première et la deuxième), on se doit d'applaudir leurs efforts consentis à la boîte automatique à quatre vitesses. Pour ceux qui préfèrent le mode manuel, la 300C et son moteur énergique HEMI peuvent être contrôlés à partir une boîte automatique à cinq vitesses qui comprend la configuration en mode manuel AutoStick propre à Chrysler.

Les sièges de ma 300 Limited méritaient aussi quelques louanges. Les deux sièges avant électriques sont ajustables de diverses manières, dont en hauteur, bien que je me sois servi d'un levier manuel pour actionner le mécanisme lombaire. Une fois confortablement assis dans le siège du conducteur, je n'avais nullement l'intention d'en sortir. C'est tout simplement l'un des meilleurs dans lequel j'ai eu l'occasion de m'asseoir, meilleurs que ceux de la 300M sortante et de la récente Pacifica, sans parler d'une légion de compétiteurs. Mais l'euphorie ne se limite pas aux occupants des places avant. Le confort de la banquette arrière m'a impressionné, particulièrement l'espace pour accueillir les jambes. Même avec les sièges avant entièrement reculés, l'espace y est toujours abondant. Aucun tibia endolori ou genou meurtri à signaler parmi tous les passagers que j'ai pris à mon bord.

Il est fort peu probable que des plaintes surgissent en conduisant la 300 Limited, à condition que le moteur de base de 2,7 litres et 190 chevaux (exclusif aux États-Unis) ne réside pas sous son capot bien sculpté. Bien que je n'aie pas essayé cette version, je remets en question, d'après mon expérience avec les 250 chevaux développés par le V6 de la Limited, la capacité du 2,7 litres à propulser adéquatement la Chrysler de 1 689 kg (3 721 lb). Il pourrait même être embarrassant de rouler aux côtés d'une Cadillac CTS ou d'une Lincoln LS à bord d'une 300 qui possède une allure féroce mais qui a besoin d'un gros 11 secondes pour atteindre 100 km/h. Chrysler affirme que la Limited n'en prend que neuf, ce qui est non pas acceptable mais encore trop lent.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
None