Les préalables
Vous devez d'abord posséder un permis de conduire en règle et une voiture en bon état mécanique. En autoslalom, quatre bons pneus de rue, pas trop larges, faciliteront la tenue de route sur ces parcours serrés. Il vous faudra également un casque satisfaisant aux normes Snell 2000 (M
ou R) ou plus récent, puisque vous vous retrouverez sur des circuits routiers. Avant tout, gardez la tête froide, pour assimiler les bonnes techniques et vous défaire des mauvaises habitudes.
Les coûts
Une saison complète pourrait vous coûter une ou deux paires de pneus, selon votre style de conduite. La plupart des adeptes réguliers préfèrent acquérir un jeu supplémentaire de pneus montés sur des jantes, préservant ainsi leurs pneus de rue pour les trajets quotidiens. Après votre adhésion au club (65 $), chaque événement coûte 30 $. Une journée d'école revient à 90 $.
La progression possible
« Ensuite vous pouvez progresser ou adapter votre voiture à la discipline », commente Philippe Jodoin. En effet, les voitures sont réparties en différentes classes, qui sont dorénavant les mêmes au Canada et aux États-Unis pour faciliter les échanges entre les différents clubs et associations, permettant ainsi à tous les compétiteurs de se mesurer à armes égales.
En classe stock (de base), on n'acceptera que des modifications mineures, comme des pneus de haute performance et une barre antiroulis d'un plus gros diamètre. Puis on passe à street prepared, où l'on accepte des modifications à la suspension et aux pneus, très légèrement au moteur, comme une meilleure prise d'air. Plus on modifie sa voiture, plus on avance en classe : street touring, street racer. La plus élevée est la street modified, où la voiture est presque exclusivement dédiée à ce genre d'épreuve. Vous n'avez pas à vous mesurer à toutes ces voitures préparées, seulement à celles de votre classe.
Pas facile
L'autoslalom apparaît comme une discipline facile, puisque la vitesse est limitée par les circuits courts. « Mais en réalité, spécifie M. Jodoin, ceux-ci demandent une forte dose d'habileté pour les comprendre, les assimiler et réussir à en surmonter les difficultés en un temps rapide. Il faut faire corps avec sa voiture. » J'adhère à ce commentaire, car j'ai encore beaucoup à apprendre de cette discipline, même si j'ai une bonne expérience des pistes. Face à un tracé de cônes, je dois faire preuve d'une grande humilité. J'ai encore bien des croûtes à manger...
Amenez vos amis
Vous voulez amener vos copains et copines? Ils pourront même participer à titre de préposés au déroulement pour aider les officiels. À chaque
épreuve, un directeur de course explique les procédures et le déroulement de la journée. Un directeur technique voit à l'inspection des voitures. Mais on est là pour s'amuser dans une ambiance de camaraderie et un contexte sécurisant.
À Montréal, c'est le CADL qui organise ces événements, alors qu'à Québec, c'est le club Autosport Delta.
Dans le prochain numéro, nous traiterons des deux disciplines suivantes : le lapping et le solo sprint, des épreuves de vitesse sur circuit routier. Ce ne sont pas des courses avec dépassements, ce qui risquerait de tourner en affrontements...
Vous devez d'abord posséder un permis de conduire en règle et une voiture en bon état mécanique. En autoslalom, quatre bons pneus de rue, pas trop larges, faciliteront la tenue de route sur ces parcours serrés. Il vous faudra également un casque satisfaisant aux normes Snell 2000 (M
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| (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |
Les coûts
Une saison complète pourrait vous coûter une ou deux paires de pneus, selon votre style de conduite. La plupart des adeptes réguliers préfèrent acquérir un jeu supplémentaire de pneus montés sur des jantes, préservant ainsi leurs pneus de rue pour les trajets quotidiens. Après votre adhésion au club (65 $), chaque événement coûte 30 $. Une journée d'école revient à 90 $.
La progression possible
« Ensuite vous pouvez progresser ou adapter votre voiture à la discipline », commente Philippe Jodoin. En effet, les voitures sont réparties en différentes classes, qui sont dorénavant les mêmes au Canada et aux États-Unis pour faciliter les échanges entre les différents clubs et associations, permettant ainsi à tous les compétiteurs de se mesurer à armes égales.
En classe stock (de base), on n'acceptera que des modifications mineures, comme des pneus de haute performance et une barre antiroulis d'un plus gros diamètre. Puis on passe à street prepared, où l'on accepte des modifications à la suspension et aux pneus, très légèrement au moteur, comme une meilleure prise d'air. Plus on modifie sa voiture, plus on avance en classe : street touring, street racer. La plus élevée est la street modified, où la voiture est presque exclusivement dédiée à ce genre d'épreuve. Vous n'avez pas à vous mesurer à toutes ces voitures préparées, seulement à celles de votre classe.
Pas facile
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| (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |
Amenez vos amis
Vous voulez amener vos copains et copines? Ils pourront même participer à titre de préposés au déroulement pour aider les officiels. À chaque
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| (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |
À Montréal, c'est le CADL qui organise ces événements, alors qu'à Québec, c'est le club Autosport Delta.
Dans le prochain numéro, nous traiterons des deux disciplines suivantes : le lapping et le solo sprint, des épreuves de vitesse sur circuit routier. Ce ne sont pas des courses avec dépassements, ce qui risquerait de tourner en affrontements...