Au terme d'une semaine de conduite, le moteur de la SRT4 ne s'est pas montré plus gourmand que celui d'autres petites sportives de hautes performances. La moyenne de 9,6 litres aux 100 kilomètres, relevée au terme d'un millier de kilomètres parcourus en ville et en campagne, s'apparente à celle d'une berline Subaru Impreza WRX à boîte manuelle essayée plus tôt cette année, soit 10,1 litres aux 100 kilomètres.
Consommation satisfaisante
Une consommation attrayante pour cette petite bombe qui peut accélérer de 0 à 100 km/h en 6,5 secondes environ, selon son constructeur. Or, pour la freiner efficacement, on l'a dotée de quatre freins à disque de plus grand diamètre que ceux de la Caliber R/T. Des freins qui devraient immobiliser cette voiture roulant à 100 km/h en moins de 38 mètres.
La suspension indépendante bénéficie d'une barre stabilisatrice arrière de plus gros diamètre. Le roulis est inexistant, certes, mais le confort de roulement aussi. Pour de courtes balades en ville, ça peut convenir, mais de longs trajets seront moins agréables. Cela dit, les automobilistes habitués au confort d'une Jeep Wrangler ne seront pas dépaysés...
Quoique ferme, cette suspension n'empêche pas les pertes d'adhérence du train avant quand on enfonce le champignon hardiment. Un problème qu'un effet de couple important amplifie.
Rayon de braquage important
La servodirection hydraulique, par contre, est très précise, une qualité que peu de pony cars affichaient. Les pneus larges (notre véhicule d'essais était chaussé de Goodyear Eagle F1 Supercar offerts en option) l'alourdissent naturellement à basse vitesse, mais on s'y fait. On s'habitue aussi à multiplier les manoeuvres lors d'un stationnement, à cause du rayon de braquage important : 12 mètres plutôt que les 10,8 des autres Caliber.
À l'intérieur, on découvre d'excellents sièges baquets ornés du logo SRT. Moulants à souhait, ces sièges à dossier haut compensent largement le roulement de tracteur engendré par la suspension. À gauche du volant (qui n'a rien d'un Momo...), un gros cadran circulaire indique la pression du turbocompresseur. Il remplit un petit espace de rangement ouvert sur le tableau de bord des autres Caliber. S'il fait beaucoup jaser, son utilité reste discutable. Mieux vaut regarder la route que sa petite aiguille.
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| Des freins à disque permettent d'immobiliser la SRT4 qui roule à 100 km/h en 38 mètres... selon le constructeur. |
Consommation satisfaisante
Une consommation attrayante pour cette petite bombe qui peut accélérer de 0 à 100 km/h en 6,5 secondes environ, selon son constructeur. Or, pour la freiner efficacement, on l'a dotée de quatre freins à disque de plus grand diamètre que ceux de la Caliber R/T. Des freins qui devraient immobiliser cette voiture roulant à 100 km/h en moins de 38 mètres.
La suspension indépendante bénéficie d'une barre stabilisatrice arrière de plus gros diamètre. Le roulis est inexistant, certes, mais le confort de roulement aussi. Pour de courtes balades en ville, ça peut convenir, mais de longs trajets seront moins agréables. Cela dit, les automobilistes habitués au confort d'une Jeep Wrangler ne seront pas dépaysés...
Quoique ferme, cette suspension n'empêche pas les pertes d'adhérence du train avant quand on enfonce le champignon hardiment. Un problème qu'un effet de couple important amplifie.
Rayon de braquage important
La servodirection hydraulique, par contre, est très précise, une qualité que peu de pony cars affichaient. Les pneus larges (notre véhicule d'essais était chaussé de Goodyear Eagle F1 Supercar offerts en option) l'alourdissent naturellement à basse vitesse, mais on s'y fait. On s'habitue aussi à multiplier les manoeuvres lors d'un stationnement, à cause du rayon de braquage important : 12 mètres plutôt que les 10,8 des autres Caliber.
À l'intérieur, on découvre d'excellents sièges baquets ornés du logo SRT. Moulants à souhait, ces sièges à dossier haut compensent largement le roulement de tracteur engendré par la suspension. À gauche du volant (qui n'a rien d'un Momo...), un gros cadran circulaire indique la pression du turbocompresseur. Il remplit un petit espace de rangement ouvert sur le tableau de bord des autres Caliber. S'il fait beaucoup jaser, son utilité reste discutable. Mieux vaut regarder la route que sa petite aiguille.
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| À gauche du volant, un gros cadran circulaire donne la pression du turbocompresseur. Cet accessoire fait beaucoup jaser ! |