Les deux écopes trapézoïdales imitent largement le «capot de performance» de la vieille Challenger; elles sont bel et bien fonctionnelles. (Photo: DaimlerChrysler Canada) |
Je pense que l'aspect le plus probant du lien qui unit les deux Challenger est l'inclinaison fortement prononcée des montants arrière. Bien sûr, il y a aussi l'absence de montants au centre qui vient rehausser l'élégance des lignes. Ces détails, jumelés à des vitres latérales très inclinées, renouvellent un élément de design qu'on n'a pas vu depuis 30 ans.
La moitié arrière de la voiture, vue de cet angle, me rappelle grandement l'ancienne Challenger. (Photo: DaimlerChrysler Canada) |
Le capot et les ailes avant se fondent naturellement dans la ceinture de caisse, qui se termine par un coffre beaucoup plus élevé que sur la Challenger 1970. Globalement, la plus haute stature du prototype lui confère une allure plus substantielle et imposante, bref, typiquement Dodge.
À l'arrière, il n'y a aucun doute quant à la source d'inspiration des designers, en particulier pour les quatre embouts d'échappement rectangulaires et la mince bande d'éclairage horizontale. Le diffuseur en
Les bandes décoratives et les emblèmes «HEMI 6.1» sur le capot ne sont pas des calques; c'est plutôt la fibre de carbone qui est exposée aux endroits où la peinture orange perlée n'est pas appliquée. (Photo: DaimlerChrysler Canada) |
Soit dit en passant, les bandes décoratives et les emblèmes «HEMI 6.1» de couleur noire sur le capot ne sont pas des calques; c'est plutôt la fibre de carbone qui est exposée aux endroits où la peinture orange perlée n'est pas appliquée. Un tel travail esthétique ne s'effectue pas à petit prix, ce qui explique pourquoi on ne verra rien de semblable sur la Challenger à sa sortie de l'usine. C'est tout de même amusant de rêver, n'est-ce pas?
D'ailleurs, c'est exactement ce qu'ont fait les designers et les ingénieurs ayant travaillé sur ce prototype. Ils ont rêvé à la «muscle car» moderne idéale. La Challenger 2006 évoque tous les bons côtés du modèle de 1970, tout en se débarrassant de «certaines imperfections comme les roues en retrait, le long porte-à-faux avant et les pièces mal assorties». C'est du moins ce que soutient Tom Tremont, vice-président du design avancé de véhicules.