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Dodge Journey R/T à TI 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Pas cher du pied carré
Je souhaite seulement que Chrysler arrête de concevoir des véhicules comportant des seuils de porte aussi larges. Quand on veut monter à bord du Journey, ce n'est pas si mal; mais quand on veut en descendre, on doit toujours s'étirer la jambe un peu plus afin de toucher le sol et on salit le bord de son pantalon si l'on ne fait pas attention.

De nombreux points de rangement sont répartis dans tout l'habitacle.

À l'arrière, le hayon s'ouvre haut et se referme facilement grâce à une poignée garnie de caoutchouc. Avec tous les sièges en place, il n'y a pas grand espace de chargement, mais en rabattant la 3e rangée, on obtient 1 049 litres d'espace; rabattez également la 2e rangée, et vous profitez d'un volume de 1 915 litres. En comparaison, le Toyota RAV4 peut contenir jusqu'à 2 074 litres de cargaison, le Ford Espace, 1 877, et le Chevrolet Equinox, 1 943.

Consommation de carburant peu impressionnante
Le V6 de 3,5 litres développe 235 chevaux et produit un couple de 232 livres-pied, et ce, jumelé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel. Même si Dodge cite le V6 comme un moteur à « haut rendement », en réalité, il affiche une trentaine de chevaux de moins que les moteurs de cylindrée équivalente du côté de la concurrence.

Lancez le Journey R/T à TI à partir du point mort, et la boîte automatique mitraille par l'entremise des 6 rapports tout en gardant le moteur dans sa courbe de puissance : on atteint les 100 km/h en 8,3 secondes, tandis que le quart de mille s'effectue en 15,9 secondes à 138 km/h.

Le tandem moteur-boîte est un peu plus lent lors des reprises, toutefois; quand on enfonce la pédale de droite pour dépasser, la boîte trébuche un peu, tentant de déterminer quel rapport serait idéal, et procède souvent à une double rétrogradation, ce qui fait perdre du temps.

La consommation de carburant n'est pas fameuse. Je conduis sous la barre des 100 km/h sur l'autoroute et j'ai le pied droit très léger cette semaine; j'observe pourtant une moyenne de 14,7 litres aux 100 kilomètres. Mes calculs sont meilleurs que ceux de l'ordinateur de bord, qui chiffre ma moyenne à 15,3. Dans certains cas, acheter un utilitaire plus petit ne veut pas nécessairement dire que la consommation sera moindre.

Le V6 de 3,5 litres développe 235 chevaux et produit un couple de 232 livres-pied.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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