Enfin, peu d’experts croient que la technologie des piles à combustible (hydrogène) deviendra une solution financièrement avantageuse pour rendre les véhicules moins polluants. Elle se montre certes efficace dans des environnements où la chaleur et les besoins de puissance sont constants, mais il est possible de réduire substantiellement les émissions à un coût nettement inférieur juste en améliorant les moteurs à combustion et en privilégiant l’hybridation des véhicules.
J.P.: La popularisation des nouvelles technologies provient-elle d’une demande des consommateurs ou des initiatives des constructeurs?
B.O.: En général, les consommateurs sont peu familiers avec les dernières innovations en matière de technologie automobile. Les systèmes permettant de réduire la consommation et les émissions naissent habituellement d’une politique gouvernementale ou d’une volonté corporative de différencier sa marque dans un marché hautement concurrentiel.
J.P.: Quels défis les manufacturiers devront-ils relever pour vendre leur salade technologique au public?
B.O.: Dans les faits, les consommateurs ne sont pas prêts à payer pour des technologies plus dispendieuses, même si on leur promet des économies à long terme. Au lieu de cela, ils semblent privilégier l’action du gouvernement pour augmenter les normes d’efficacité des véhicules.
Les consommateurs reconnaissent toutefois la valeur et la pertinence des innovations proposées, mais beaucoup ne réalisent pas l’ampleur des économies à leur portée au moment d’acheter l’un de ces véhicules.
J.P.: Les véhicules hybrides et diesels ne sont-ils qu’une mode ou pourraient-ils un jour surclasser les modèles à essence au chapitre des ventes?
B.O.: À mon avis, presque tous les nouveaux véhicules deviendront hybrides jusqu’à un certain point d’ici 20 ans. Les moteurs diesels peuvent être intégrés à un système hybride aussi facilement que les moteurs à essence. Attendez-vous donc à une émergence des véhicules hybrides à moteur diesel dans un futur rapproché.
Selon moi, aucune des technologies mentionnées ne représente une mode passagère. Il faut simplement voir si les consommateurs pourront les apprécier à leur juste valeur et accepter que les compagnies les vendent à un prix légèrement supérieur.
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| Tesla Roadster (Photo: Tesla) |
J.P.: La popularisation des nouvelles technologies provient-elle d’une demande des consommateurs ou des initiatives des constructeurs?
B.O.: En général, les consommateurs sont peu familiers avec les dernières innovations en matière de technologie automobile. Les systèmes permettant de réduire la consommation et les émissions naissent habituellement d’une politique gouvernementale ou d’une volonté corporative de différencier sa marque dans un marché hautement concurrentiel.
J.P.: Quels défis les manufacturiers devront-ils relever pour vendre leur salade technologique au public?
B.O.: Dans les faits, les consommateurs ne sont pas prêts à payer pour des technologies plus dispendieuses, même si on leur promet des économies à long terme. Au lieu de cela, ils semblent privilégier l’action du gouvernement pour augmenter les normes d’efficacité des véhicules.
Les consommateurs reconnaissent toutefois la valeur et la pertinence des innovations proposées, mais beaucoup ne réalisent pas l’ampleur des économies à leur portée au moment d’acheter l’un de ces véhicules.
J.P.: Les véhicules hybrides et diesels ne sont-ils qu’une mode ou pourraient-ils un jour surclasser les modèles à essence au chapitre des ventes?
B.O.: À mon avis, presque tous les nouveaux véhicules deviendront hybrides jusqu’à un certain point d’ici 20 ans. Les moteurs diesels peuvent être intégrés à un système hybride aussi facilement que les moteurs à essence. Attendez-vous donc à une émergence des véhicules hybrides à moteur diesel dans un futur rapproché.
Selon moi, aucune des technologies mentionnées ne représente une mode passagère. Il faut simplement voir si les consommateurs pourront les apprécier à leur juste valeur et accepter que les compagnies les vendent à un prix légèrement supérieur.