3 - Mazda MX-5 SV 2012
Cette simple voiture sport nous charme à tous les coups. À la fois très détendue et très dynamique, elle ne laisse pas son petit gabarit et sa puissance inférieure l'empêcher de procurer un plaisir fou. Son air amical cache un châssis des plus habiles, tout à fait à l'aise sur un circuit.
La MX-5 est un opossum déguisé en koala - pas n'importe lequel : un koala agile et coriace. Le moteur de 2,0 L produit seulement 167 chevaux, mais il n'a que 1 182 kilogrammes (2 600 livres) à propulser. On mentirait vraiment en disant que ses accélérations sont laborieuses. À défaut d'être une bombe, la Mazda MX-5 2012 se déplace certainement assez vite pour réaliser d'excellents chronos en piste. En fait, quelques-uns des essayeurs doivent leur tour le plus rapide à la MX-5.
Tout commence par la direction, qui réagit plus rapidement que celles que nous avons testées. D'ailleurs, chacun de nous ou presque a tourné le volant un peu trop tôt en vue de négocier le premier virage.
Vient ensuite la boîte manuelle à six rapports. La pédale d'embrayage agit de manière progressive, tandis que la course rapprochée du levier de vitesses et sa jolie grille de sélection invitent le conducteur à changer de rapport sans arrêt. Il est toujours gratifiant et excitant de pousser ce moteur bourdonnant jusqu'à sa zone de régime critique.
En contrepartie, la MX-5 souffre d'une suspension excessivement molle qui produit un roulis de caisse marqué et largement désagréable. Certes, elle permet de bien sentir les transferts de poids, mais elle désavantage clairement la voiture par rapport à ses rivales.
Bizarrement, la version SV n'emploie pas une suspension sport et des amortisseurs Bilstein, pourtant inclus de série sur les GS et GT. Ils auraient probablement joué une grande différence. Assez pour changer le rang de la MX-5 dans la partie Piste de notre essai comparatif? Parions que non.
En conclusion, aucune autre voiture sport compacte n'est plus amusante à conduire. L'habitacle étroit, les sièges enveloppants et la position de conduite idéale nous font énormément apprécier les virages. Avec la MX-5, on peut rouler à fond de train sans problème, et ce, toute la journée.
Cette simple voiture sport nous charme à tous les coups. À la fois très détendue et très dynamique, elle ne laisse pas son petit gabarit et sa puissance inférieure l'empêcher de procurer un plaisir fou. Son air amical cache un châssis des plus habiles, tout à fait à l'aise sur un circuit.
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| Photo: Sébastien D'Amour |
La MX-5 est un opossum déguisé en koala - pas n'importe lequel : un koala agile et coriace. Le moteur de 2,0 L produit seulement 167 chevaux, mais il n'a que 1 182 kilogrammes (2 600 livres) à propulser. On mentirait vraiment en disant que ses accélérations sont laborieuses. À défaut d'être une bombe, la Mazda MX-5 2012 se déplace certainement assez vite pour réaliser d'excellents chronos en piste. En fait, quelques-uns des essayeurs doivent leur tour le plus rapide à la MX-5.
Tout commence par la direction, qui réagit plus rapidement que celles que nous avons testées. D'ailleurs, chacun de nous ou presque a tourné le volant un peu trop tôt en vue de négocier le premier virage.
Vient ensuite la boîte manuelle à six rapports. La pédale d'embrayage agit de manière progressive, tandis que la course rapprochée du levier de vitesses et sa jolie grille de sélection invitent le conducteur à changer de rapport sans arrêt. Il est toujours gratifiant et excitant de pousser ce moteur bourdonnant jusqu'à sa zone de régime critique.
En contrepartie, la MX-5 souffre d'une suspension excessivement molle qui produit un roulis de caisse marqué et largement désagréable. Certes, elle permet de bien sentir les transferts de poids, mais elle désavantage clairement la voiture par rapport à ses rivales.
Bizarrement, la version SV n'emploie pas une suspension sport et des amortisseurs Bilstein, pourtant inclus de série sur les GS et GT. Ils auraient probablement joué une grande différence. Assez pour changer le rang de la MX-5 dans la partie Piste de notre essai comparatif? Parions que non.
En conclusion, aucune autre voiture sport compacte n'est plus amusante à conduire. L'habitacle étroit, les sièges enveloppants et la position de conduite idéale nous font énormément apprécier les virages. Avec la MX-5, on peut rouler à fond de train sans problème, et ce, toute la journée.
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| Photo: Olivier Delorme |