À cette époque, Volkswagen travaillait à rehausser l'image de sa marque, au lieu de s'intéresser à l'esprit de la GTI. Ce n'est pas que les GTI de troisième et de quatrième génération n'étaient pas de bonnes voitures, car elles en étaient. La GTI de troisième cuvée a porté l'unique moteur VR6 à angle de 15 degrés qui l'a rendu rapide et raffinée à la fois, alors
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| Parler des GTI de troisième et de quatrième génération fait mal. Alors voici donc une photo de la nouvelle voiture. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press) |
que celle de la quatrième itération était dotée d'un intérieur qui aurait pu faire rougir de honte certains modèles Mercedes-Benz et BMW. Mais de tels attributs n'ont pratiquement aucune valeur quand on regarde la vraie nature de la GTI; les voitures de génération III et IV n'avaient donc pas cette "flamme" caractéristique. Or, une bombe sans cette "flamme" n'est qu'un tout petit pétard, et un petit pétard, ça ne secoue pas grand-chose.
Mais heureusement, le modus operandi de Volkswagen a changé; on n'essaie plus de devenir la prochaine marque de prestige d'Allemagne, de fabriquer des Passat à huit cylindres et des berlines de luxe avec un prix dans les six chiffres, sans oublier des VUS pour conquérir les vastes étendues. Volkswagen revient à des véhicules brillants mais aussi très réalistes, le genre même de voitures qu'elle a l'habitude de construire. Nous le verrons bientôt dans ses futurs modèles niche, le premier de ceux-ci étant la nouvelle GTI.
Volkswagen dit que la cinquième génération revient aux racines réelles de
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| Ajouter plus de puissance et plus de poids, ça n'a pas marché sur les GTI III et IV. La cinquième génération devra faire beaucoup plus pour ramener l'enthousiasme. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press) |
la GTI, mais après les deux dernières générations, il commence à être compliqué de convaincre les gens. Dès le départ, sa conception n'est pas convaincante: la dernière GTI est basée sur la cinquième version de la Golf, qui est plus longue, plus large et plus haute que toutes celles qui roulent sur la planète. Quatre-vingt pour cent plus rigide en torsion, peut-être, mais elle est aussi substantiellement plus lourde que les générations précédentes. Ce n'est pas un bon point, quand même, puisque le poids est l'ennemi naturel de tout ce qui est supposé aller vite et être capable de changer de direction de façon vive. Mais ne soyez pas trop rapides pour la traiter d'imposteur de la GTI: elle en est une vraie.
Une chose que les designers en charge de la GTI ont réussie à 100 pour
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| Calandre en nid d'abeille, encerclée de rouge, et écusson GTI reprenant le caractère d'écriture typique rallument l'esprit classique, du moins en apparence. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press) |
cent est la carrosserie; elle est bourrée de tous ces petits détails du passé, rendant hommage à l'originale sans pour autant être une flagrante arnaque. Les changements effectués sont subtils et délicieux; ils transforment vraiment une machine au look plutôt ordinaire en quelque chose qui n'est pas seulement qu'une Golf. Le masque chromé a été remplacé par un autre, totalement noir; la calandre, retravaillée en motifs de nid d'abeille, est délicatement encerclée de rouge. La partie inférieure du pare-chocs, avec ses trois profondes canalisations d'air est agressive, sans être tape-à-l'oeil, et on peut dire pratiquement de même au sujet de son aileron arrière et de ses étriers de frein peints en rouge. Ce que je préfère de son design est qu'il n'est pas susceptible de n'être qu'une mode ou une tendance; Il devrait résister au temps et ne risque pas de se démoder. Un peu comme ces classiques souliers de tennis blancs, ou encore cette chemise blanche unie.
