Jour 3
31 janvier 2010
Tout simplement hallucinant! Je peux dire sans exagérer que ça résume assez bien toute cette aventure, mais notre trajet sur l'Autoroute Dempster était incroyable! Bien que la faune sauvage du Grand Nord soit restée discrète, les panoramas m'ont littéralement coupé le souffle! Le soleil ne s'est jamais officiellement levé, mais quelques lueurs du jour pointaient à partir de 10 h. Je manque de mots pour décrire ce duel dans le ciel entre le soleil et la lune.
J'en ai cependant pour parler du comportement de la smart fortwo dans ce qui n'est vraiment pas son élément. Surprise, surprise, elle continue son boulot formidable et maintient toujours le cap. Les chemins ondulés, gelés et amplement recouverts de neige ont mis l'homme et la machine à l'épreuve. Malgré quelques légers tête-à-queue sans conséquence, tous les membres du convoi sont parvenus sains et saufs à Inuvik.
Je vous ai dit la semaine dernière que notre vitesse moyenne serait de 65-70 km/h. Très mauvaise prédiction! Autant samedi que dimanche, nous avons roulé à 100 km/h la majorité du temps, descendant parfois à 50 km/h et grimpant même à 125 km/h. Nous avons parcouru 800 kilomètres ou presque aujourd'hui (nous en ferons de même lundi), le tout en 11 heures et demie.
Les arrêts les plus longs se sont déroulés au cercle arctique, à la frontière entre le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest ainsi qu'à quelques endroits incroyables où le Grand Nord canadien nous a montré ses vraies couleurs.
Le retour à Dawson devrait nous prendre un peu moins de temps, car nous arrêterons moins souvent en chemin, excepté pour faire le plein d'essence et de calories.
Ne manquez pas la suite!
Jour 4
1er février 2010
Vous savez, lorsqu'on doit relever un défi et que plusieurs choses peuvent mal tourner, plus on y pense, plus on risque de visualiser l'échec. Je l'avoue (aujourd'hui), j'étais terrifié à l'idée d'emprunter l'Autoroute Dempster pour me rendre jusqu'à Inuvik et reprendre le même chemin pour revenir à Dawson City. Mais me voilà enfin, sain et sauf dans ma chambre à l'hôtel Eldorado, en train de vous écrire ce compte-rendu.
Le périple a duré un peu plus longtemps que prévu, en raison des quelques pouces de neige que Dame Nature nous a infligés, qui rendaient l'aventure encore plus, disons, intéressante! Heureusement, les employés des Territoires, partisans de notre aventure avaient gentiment dégagé le passage avant notre arrivée. La conduite s'est avérée enivrante bien que très exigeante. Nous avons roulé pendant 12 heures à une vitesse moyenne d'environ 90 km/h.
Cette étape de l'expédition nordique nous a prouvé que la smart peut affronter des conditions extrêmes et que le conducteur est, plus souvent qu'autrement, responsable des incidents qui surviennent (personne n'a quitté la route lors de la journée de lundi en dépit des conditions plus difficiles que la veille).
Une fois débarqué de l'Autoroute Dempster, j'ai senti tout un poids se libérer de mes épaules. Mission accomplie! Mardi, nous retournons à Whitehorse, dans la partie sud du Yukon (comme si sud et Yukon pouvaient aller ensemble...), pour la dernière étape de la Phase 2.
Comme vous le savez peut-être, je reste pour prendre part à la Phase 3, qui me conduira jusqu'à Vancouver en compagnie d'une douzaine d'autres journalistes et leurs smart fortwo. Arrivée prévue : samedi, 6 février.
À partir de maintenant, on peut se la couler douce. Je pense...
31 janvier 2010
Tout simplement hallucinant! Je peux dire sans exagérer que ça résume assez bien toute cette aventure, mais notre trajet sur l'Autoroute Dempster était incroyable! Bien que la faune sauvage du Grand Nord soit restée discrète, les panoramas m'ont littéralement coupé le souffle! Le soleil ne s'est jamais officiellement levé, mais quelques lueurs du jour pointaient à partir de 10 h. Je manque de mots pour décrire ce duel dans le ciel entre le soleil et la lune.
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J'en ai cependant pour parler du comportement de la smart fortwo dans ce qui n'est vraiment pas son élément. Surprise, surprise, elle continue son boulot formidable et maintient toujours le cap. Les chemins ondulés, gelés et amplement recouverts de neige ont mis l'homme et la machine à l'épreuve. Malgré quelques légers tête-à-queue sans conséquence, tous les membres du convoi sont parvenus sains et saufs à Inuvik.
Je vous ai dit la semaine dernière que notre vitesse moyenne serait de 65-70 km/h. Très mauvaise prédiction! Autant samedi que dimanche, nous avons roulé à 100 km/h la majorité du temps, descendant parfois à 50 km/h et grimpant même à 125 km/h. Nous avons parcouru 800 kilomètres ou presque aujourd'hui (nous en ferons de même lundi), le tout en 11 heures et demie.
Les arrêts les plus longs se sont déroulés au cercle arctique, à la frontière entre le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest ainsi qu'à quelques endroits incroyables où le Grand Nord canadien nous a montré ses vraies couleurs.
Le retour à Dawson devrait nous prendre un peu moins de temps, car nous arrêterons moins souvent en chemin, excepté pour faire le plein d'essence et de calories.
Ne manquez pas la suite!
Jour 4
1er février 2010
Vous savez, lorsqu'on doit relever un défi et que plusieurs choses peuvent mal tourner, plus on y pense, plus on risque de visualiser l'échec. Je l'avoue (aujourd'hui), j'étais terrifié à l'idée d'emprunter l'Autoroute Dempster pour me rendre jusqu'à Inuvik et reprendre le même chemin pour revenir à Dawson City. Mais me voilà enfin, sain et sauf dans ma chambre à l'hôtel Eldorado, en train de vous écrire ce compte-rendu.
Le périple a duré un peu plus longtemps que prévu, en raison des quelques pouces de neige que Dame Nature nous a infligés, qui rendaient l'aventure encore plus, disons, intéressante! Heureusement, les employés des Territoires, partisans de notre aventure avaient gentiment dégagé le passage avant notre arrivée. La conduite s'est avérée enivrante bien que très exigeante. Nous avons roulé pendant 12 heures à une vitesse moyenne d'environ 90 km/h.
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Cette étape de l'expédition nordique nous a prouvé que la smart peut affronter des conditions extrêmes et que le conducteur est, plus souvent qu'autrement, responsable des incidents qui surviennent (personne n'a quitté la route lors de la journée de lundi en dépit des conditions plus difficiles que la veille).
Une fois débarqué de l'Autoroute Dempster, j'ai senti tout un poids se libérer de mes épaules. Mission accomplie! Mardi, nous retournons à Whitehorse, dans la partie sud du Yukon (comme si sud et Yukon pouvaient aller ensemble...), pour la dernière étape de la Phase 2.
Comme vous le savez peut-être, je reste pour prendre part à la Phase 3, qui me conduira jusqu'à Vancouver en compagnie d'une douzaine d'autres journalistes et leurs smart fortwo. Arrivée prévue : samedi, 6 février.
À partir de maintenant, on peut se la couler douce. Je pense...