Alors que le monde de la F1 se prépare pour l’ère du V6 turbocompressé, Rémi Taffin de Renault Sport rend un dernier hommage au défunt V8.
En 2007, un nouveau règlement interdisait le développement des nouveaux moteurs V8, introduits un an auparavant, dans le but de réduire les coûts.
L’efficacité et la fiabilité des moteurs deviennent des facteurs-clé pour la réussite en piste, la puissance ne pouvant plus être améliorée.
« Nous aurions pu travailler (sur l’efficacité) dès le début de l’ère V8 », rappelle Taffin, directeur des opérations en piste pour Renault, dans les pages de Motorsport.com.
« Mais à ce moment-là nous étions préoccupés par la puissance.
« (Après seulement), nous sommes-nous demandés où toute cette puissance que nous produisions allait.
« Plus de la moitié disparaissait dans les échappements. Il fallait faire quelque chose. »
Les ingénieurs Renault ont dispersé leurs efforts. Ils ont entre autres peaufiné l’allumage, réduit la consommation d’essence et amélioré le rendement des radiateurs pour diminuer les quantités de liquides à bord.
« Les changements étaient mineurs, mais les résultats éloquents », résume Taffin.
En effet, le V8 Renault a dominé ses rivaux, amassant 59 victoires, 65 pôles positions et 55 records du tour au fil de sa carrière. Tout ça pour un total de 5 titres en 8 saisons.
En 2007, un nouveau règlement interdisait le développement des nouveaux moteurs V8, introduits un an auparavant, dans le but de réduire les coûts.
L’efficacité et la fiabilité des moteurs deviennent des facteurs-clé pour la réussite en piste, la puissance ne pouvant plus être améliorée.
« Nous aurions pu travailler (sur l’efficacité) dès le début de l’ère V8 », rappelle Taffin, directeur des opérations en piste pour Renault, dans les pages de Motorsport.com.
« Mais à ce moment-là nous étions préoccupés par la puissance.
« (Après seulement), nous sommes-nous demandés où toute cette puissance que nous produisions allait.
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| V8 Renault installé à bord d'une Red Bull RB9 (Photo: WRi2) |
« Plus de la moitié disparaissait dans les échappements. Il fallait faire quelque chose. »
Les ingénieurs Renault ont dispersé leurs efforts. Ils ont entre autres peaufiné l’allumage, réduit la consommation d’essence et amélioré le rendement des radiateurs pour diminuer les quantités de liquides à bord.
« Les changements étaient mineurs, mais les résultats éloquents », résume Taffin.
En effet, le V8 Renault a dominé ses rivaux, amassant 59 victoires, 65 pôles positions et 55 records du tour au fil de sa carrière. Tout ça pour un total de 5 titres en 8 saisons.