Pendant ce temps, chez nos voisins du Sud, les fermetures réduiront encore plus la main-d'oeuvre de Ford (le pourcentage demeure cependant inconnu). Parmi les sites qui cesseront leurs activités en 2008, on retrouve les usines d'assemblage de St. Louis, d'Atlanta et de Wixom ainsi que l'usine de fabrication de transmissions de Batavia.
Lors de la conférence de presse tenue à Dearborn, au Michigan, le PDG Bill Ford a déclaré: «Ces coupures sont un ultime recours et je suis profondément conscient de leur impact. Elles affecteront plusieurs vies, plusieurs familles et plusieurs communautés. Nous ferons tout en notre pouvoir pour alléger leur fardeau.»
Le deuxième plus important constructeur de véhicules en Amérique du Nord a ajouté que plusieurs de ses cols blancs allaient aussi passer sous le couperet. Le nombre de cadres salariés sera réduit de 10 % et Ford mentionne que 12 % de ses dirigeants perdront également leur emploi d'ici la fin du premier trimestre.
Ron Gettelfinger, président du syndicat qui représente les travailleurs de l'automobile aux États-Unis (UAW), a émis un communiqué dans lequel il cite: «Cette annonce laisse un gros nuage sombre planer au-dessus de la masse ouvrière en raison de la fermeture éventuelle d'autres usines quelque part dans le futur. Le plan dévoilé par Ford rendra assurément les négociations de 2007 encore plus difficiles et encore plus importantes qu'elles ne l'étaient déjà.»
Bill Ford soutient que les coupures étaient nécessaires. «En prenant de telles décisions aujourd'hui, nous créerons à long terme des emplois beaucoup plus stables. Nous devons tous changer et faire des sacrifices, mais je crois que nous sommes sur la bonne voie.»
Or, la plupart des changements ne surviendront pas dans un avenir immédiat. Certaines des coupures annoncées sont prévues dans six ans.
Le syndicat des UAW détient un contrat avec Ford qui oblige la compagnie à payer presque en totalité les employés licenciés.
Sur les ondes de CNN, le directeur des finances de Ford, Don Leclair, a expliqué que la moitié des coupures seraient réalisées par voie d'attrition normale et de départs à la retraite. Pour l'autre moitié, la compagnie aura recours à des «mesures incitatives».
Plus tôt dans la journée de lundi, Ford a annoncé que son profit annuel, de l'ordre de deux milliards $, était en baisse de 42 % par rapport à l'année précédente. Ce résultat aurait pu être pire n'eut été du succès des activités financières et de la vente de la filiale de véhicules de location Hertz. Strictement en termes de ventes de véhicules, Ford n'était pas rentable en 2005.
Outre les 14 usines déjà ciblées, il est possible que deux autres installations soient victimes du plan de restructuration de Ford, bien qu'on ignore lesquelles.
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| Le vice-président exécutif Mark Fields s'est adressé aux employés, journalistes et gens d'affaires pour expliquer le plan «Way Forward» de Ford en Amérique du Nord. (Photo: Ford Motor Company of Canada) |
Le deuxième plus important constructeur de véhicules en Amérique du Nord a ajouté que plusieurs de ses cols blancs allaient aussi passer sous le couperet. Le nombre de cadres salariés sera réduit de 10 % et Ford mentionne que 12 % de ses dirigeants perdront également leur emploi d'ici la fin du premier trimestre.
Ron Gettelfinger, président du syndicat qui représente les travailleurs de l'automobile aux États-Unis (UAW), a émis un communiqué dans lequel il cite: «Cette annonce laisse un gros nuage sombre planer au-dessus de la masse ouvrière en raison de la fermeture éventuelle d'autres usines quelque part dans le futur. Le plan dévoilé par Ford rendra assurément les négociations de 2007 encore plus difficiles et encore plus importantes qu'elles ne l'étaient déjà.»
Bill Ford soutient que les coupures étaient nécessaires. «En prenant de telles décisions aujourd'hui, nous créerons à long terme des emplois beaucoup plus stables. Nous devons tous changer et faire des sacrifices, mais je crois que nous sommes sur la bonne voie.»
Or, la plupart des changements ne surviendront pas dans un avenir immédiat. Certaines des coupures annoncées sont prévues dans six ans.
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| Le chef des opérations Jim Padilla a lui aussi tenu à prendre la parole. (Photo: Ford Motor Company of Canada) |
Sur les ondes de CNN, le directeur des finances de Ford, Don Leclair, a expliqué que la moitié des coupures seraient réalisées par voie d'attrition normale et de départs à la retraite. Pour l'autre moitié, la compagnie aura recours à des «mesures incitatives».
Plus tôt dans la journée de lundi, Ford a annoncé que son profit annuel, de l'ordre de deux milliards $, était en baisse de 42 % par rapport à l'année précédente. Ce résultat aurait pu être pire n'eut été du succès des activités financières et de la vente de la filiale de véhicules de location Hertz. Strictement en termes de ventes de véhicules, Ford n'était pas rentable en 2005.
Outre les 14 usines déjà ciblées, il est possible que deux autres installations soient victimes du plan de restructuration de Ford, bien qu'on ignore lesquelles.