Ce qui n'est pas nouveau
Pour ce qui est des moteurs, le choix demeure le même : un 4-cylindres de 2,3 litres développant une puissance de 153 chevaux et produisant un couple de 152 livres-pied; un V6 de 3 litres de 200 chevaux dont le couple fait 193 livres-pied; enfin, une motorisation hybride comprenant le 4-cylindres et un moteur électrique, bonne pour une puissance nette de 155 chevaux. L'Hybrid dispose toujours d'une boîte de vitesses automatique à variation continue (CVT), tandis que les autres se contentent d'une boîte automatique à 4 rapports.
Le fabricant n'avait pas mis à notre disposition de modèles munis du moteur à 4 cylindres, ce qui est dommage. Quant au V6, ses accélérations sont honnêtes mais pas électrisantes, et il devient un peu bruyant à haut régime. De plus, sa consommation de carburant est relativement élevée, tout comme celle de l'ancien Escape. Par contre, on peut remorquer jusqu'à 1 588 kilos (3 500 livres) avec le 3-litres, ce qui est très bien.
Ford précise que les performances de la version hybride sont similaires à celles du V6. Disons que, en termes d'accélérations et de reprises, elle se situe réellement à mi-chemin entre l'Escape à 4 cylindres et l'Escape V6, ce qui n'est pas mal du tout.
Une conduite agréable
Le comportement routier de l'Escape m'a bien surpris. Il propose une bonne tenue de route; de plus, toutes les versions, à l'exception de l'hybride, sont pourvues d'un système de contrôle de la stabilité antiroulis nommé AdvanceTrac. Sur les routes de campagne typiquement abusées par le climat du Québec, l'Escape se débrouille très bien, absorbant les imperfections de la chaussée avec brio.
Nous avons pu mettre l'Escape à l'essai sur un circuit fermé afin d'évaluer le système de contrôle de la stabilité. Je suppose que le tout fonctionne efficacement, car personne n'a réussi, volontairement ou non, à faire perdre son équilibre au petit camion. Ce n'est pas du tout comme dans une vraie situation d'urgence, mais cela nous a permis de constater à quel point Ford ne prend aucune chance du côté de la sécurité.
Conclusion
L'Escape n'a peut-être pas subi une refonte complète, mais dans ce cas-ci, ce n'était pas vraiment nécessaire. Malgré quelques petites lacunes, Ford a un bon petit VUS entre les mains, et avec toutes les améliorations apportées, le prix du modèle de base a même diminué (23 999 $ contre 25 799 $ pour l'ancien XLS automatique). Ford ne devrait avoir aucune difficulté à égaler ou, même, à dépasser les ventes de l'Escape précédant.
photo:Philippe Champoux
Pour ce qui est des moteurs, le choix demeure le même : un 4-cylindres de 2,3 litres développant une puissance de 153 chevaux et produisant un couple de 152 livres-pied; un V6 de 3 litres de 200 chevaux dont le couple fait 193 livres-pied; enfin, une motorisation hybride comprenant le 4-cylindres et un moteur électrique, bonne pour une puissance nette de 155 chevaux. L'Hybrid dispose toujours d'une boîte de vitesses automatique à variation continue (CVT), tandis que les autres se contentent d'une boîte automatique à 4 rapports.
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| Ford n'offre plus de boîte manuelle avec l'Escape. |
Le fabricant n'avait pas mis à notre disposition de modèles munis du moteur à 4 cylindres, ce qui est dommage. Quant au V6, ses accélérations sont honnêtes mais pas électrisantes, et il devient un peu bruyant à haut régime. De plus, sa consommation de carburant est relativement élevée, tout comme celle de l'ancien Escape. Par contre, on peut remorquer jusqu'à 1 588 kilos (3 500 livres) avec le 3-litres, ce qui est très bien.
Ford précise que les performances de la version hybride sont similaires à celles du V6. Disons que, en termes d'accélérations et de reprises, elle se situe réellement à mi-chemin entre l'Escape à 4 cylindres et l'Escape V6, ce qui n'est pas mal du tout.
Une conduite agréable
Le comportement routier de l'Escape m'a bien surpris. Il propose une bonne tenue de route; de plus, toutes les versions, à l'exception de l'hybride, sont pourvues d'un système de contrôle de la stabilité antiroulis nommé AdvanceTrac. Sur les routes de campagne typiquement abusées par le climat du Québec, l'Escape se débrouille très bien, absorbant les imperfections de la chaussée avec brio.
Nous avons pu mettre l'Escape à l'essai sur un circuit fermé afin d'évaluer le système de contrôle de la stabilité. Je suppose que le tout fonctionne efficacement, car personne n'a réussi, volontairement ou non, à faire perdre son équilibre au petit camion. Ce n'est pas du tout comme dans une vraie situation d'urgence, mais cela nous a permis de constater à quel point Ford ne prend aucune chance du côté de la sécurité.
Conclusion
L'Escape n'a peut-être pas subi une refonte complète, mais dans ce cas-ci, ce n'était pas vraiment nécessaire. Malgré quelques petites lacunes, Ford a un bon petit VUS entre les mains, et avec toutes les améliorations apportées, le prix du modèle de base a même diminué (23 999 $ contre 25 799 $ pour l'ancien XLS automatique). Ford ne devrait avoir aucune difficulté à égaler ou, même, à dépasser les ventes de l'Escape précédant.
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| L'Escape procure une conduite stable et sécurisante. |
photo:Philippe Champoux
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