Elle fait de l'ombre à la Taurus
Suite à la disparition de la défunte Contour, la gamme Ford n'a proposé jusqu'à maintenant aucune concurrente sérieuse aux intermédiaires japonaises comme la Honda Accord et la Toyota Camry. Oh, il y a bien la Taurus, mais mis à part les entreprises de location et les directeurs de flottes, qui s'en préoccupe ? Après avoir mis tous leurs efforts dans les camionnettes et les utilitaires sports, les ingénieurs de Ford ont finalement compris qu'il fallait raviver la division automobile de la marque, avec un produit non seulement compétitif, mais exclusif par ses caractéristiques et sa conception.
De ce concept est donc née la nouvelle Five-Hundred, une berline intermédiaire qui contre toute attente, peut également faire face aux berlines grand format comme la Chevrolet Impala et la Chrysler 300. Construite sur la même plate-forme que le nouveau Freestyle du même constructeur, elle vient donc seconder les actuelles Focus, Taurus et Crown Victoria, dans la famille des voitures Ford. Oui, vous avez bien lu, la Taurus est toujours disponible, ce qui signifie que la Five-Hundred ne vient pas la remplacer. D'ailleurs, la Taurus sera prochainement renouvelée.
Design et architecture
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Five-Hundred ne gagnera pas ses gallons grâce à sa forte personnalité. Sans être laide, la ligne de la carrosserie est simple et banale, et ne dégage aucune émotion. Pour avoir droit à un peu d'élégance, il faut obligatoirement opter pour la version Limited, qui se distingue par ses jantes en aluminium usinées de 18 pouces, et ses nombreuses appliques de chrome sur les rétroviseurs, les moulures et la calandre. En la regardant de plus près, on constate cependant que les concepteurs se sont inspirés de plusieurs voitures en la dessinant. Par exemple, les feux arrière rappellent immanquablement les berlines Mercedes-Benz, tandis que le pavillon arrondi ne peut nier son appartenance à celui de la Volkswagen Passat.
En lançant la seconde génération de la Taurus, les gens de Ford ont compris, suite à son succès mitigé, qu'il valait mieux redoubler de prudence en lançant une nouvelle voiture de masse. Pour la Five-Hundred, on a donc choisi l'approche réservée. Cela se traduit donc par une apparence soignée, mais sans saveur, qui offre cependant l'avantage de bien vieillir et de ne pas déplaire. À mon avis, pour percer dans cette catégorie, une voiture se doit d'offrir plus de caractère et plus d'originalité, comme le fait la nouvelle Chrysler 300. Il est d'ailleurs dommage que la Mercury Montego, clone de la Five-Hundred vendu aux États-Unis, ne soit pas offerte chez nous, car ses quelques détails esthétiques sont à mon avis plus invitants.
La Five-Hundred, en dépit de sa ligne anonyme, présente une architecture moderne, qui mérite d'être soulignée. Haute sur patte, elle emprunte plusieurs de ses éléments mécaniques et structuraux aux produits Volvo, dont une plate-forme dérivée de celle de l'utilitaire XC90, ce qui lui assure une grande rigidité.
Aménagement intérieur
Comme en ce qui a trait aux lignes extérieures, l'habitacle propose une allure sobre et équilibrée. La planche de bord est simple, efficace et parfaitement ergonomique. Vous n'y retrouverez cependant aucune fioriture ou trace d'originalité, comme c'est d'ailleurs le cas dans plusieurs habitacles nouvellement conçus par le numéro deux américain. En fait, seule la version Limited a droit aux appliques de faux bois, qui comme dans bien des voitures, présentant une apparence un peu kitsch. Selon la version choisie, la voiture peut recevoir un équipement ultra complet. On peut notamment y retrouver une climatisation automatique à deux zones, des sièges chauffants à commande électrique, un pédalier ajustable, des commandes audio au volant, un ordinateur de bord et une chaîne audio compatible MP3 avec changeur de six disques. Cependant, il m'est impossible de vous dire si la sonorité est bonne, car notre véhicule d'essai était aux prises avec un système sonore défectueux.
Suite à la disparition de la défunte Contour, la gamme Ford n'a proposé jusqu'à maintenant aucune concurrente sérieuse aux intermédiaires japonaises comme la Honda Accord et la Toyota Camry. Oh, il y a bien la Taurus, mais mis à part les entreprises de location et les directeurs de flottes, qui s'en préoccupe ? Après avoir mis tous leurs efforts dans les camionnettes et les utilitaires sports, les ingénieurs de Ford ont finalement compris qu'il fallait raviver la division automobile de la marque, avec un produit non seulement compétitif, mais exclusif par ses caractéristiques et sa conception.
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Design et architecture
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Five-Hundred ne gagnera pas ses gallons grâce à sa forte personnalité. Sans être laide, la ligne de la carrosserie est simple et banale, et ne dégage aucune émotion. Pour avoir droit à un peu d'élégance, il faut obligatoirement opter pour la version Limited, qui se distingue par ses jantes en aluminium usinées de 18 pouces, et ses nombreuses appliques de chrome sur les rétroviseurs, les moulures et la calandre. En la regardant de plus près, on constate cependant que les concepteurs se sont inspirés de plusieurs voitures en la dessinant. Par exemple, les feux arrière rappellent immanquablement les berlines Mercedes-Benz, tandis que le pavillon arrondi ne peut nier son appartenance à celui de la Volkswagen Passat.
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| 2005 Mercury Montego |
La Five-Hundred, en dépit de sa ligne anonyme, présente une architecture moderne, qui mérite d'être soulignée. Haute sur patte, elle emprunte plusieurs de ses éléments mécaniques et structuraux aux produits Volvo, dont une plate-forme dérivée de celle de l'utilitaire XC90, ce qui lui assure une grande rigidité.
Aménagement intérieur
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |