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Ford Mustang GT 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
Le pont entre deux temps
Un plan qui ne fut définitivement pas négligé est le confort des deux personnes assises à l’avant. Les sièges offrent de très bons supports latéraux et pour les cuisses. La position de conduite se trouve facile avec les ajustements. Le cuir utilisé épais donne confiance en sa longévité, on ne parle pas de cuirette.

Par contre, fiston lui, risque de conserver un souvenir un peu moins impérissable que le mien par rapport à la Mustang. Malgré ses sept ans, les sièges arrière ne lui ont fait aucun cadeau. Bon, la Mustang n’est pas une voiture à vocation familiale, j’en conviens, mais les ingénieurs devaient tout de même prévoir que des personnes allaient s’y asseoir à l’occasion. La visibilité est relativement bonne en considérant que c’est un coupé.

J'ai fait gronder le gros V8 de 315 chevaux sur le Circuit ICAR.

Un vrai pur-sang
Soyons clairs, c’est une Mustang, donc on parle d’un quart de mille en 13,83 secondes à 163 km/h, un 0-100km/h en 5,4 secondes et une distance d’arrêt 100-0km/h en 40 mètres. Avant que tout le monde appelle la police pour me faire surveiller, il faut prendre en considération que j’ai fait gronder le gros V8 de 315 chevaux sur le Circuit ICAR en milieu contrôlé et je portais un casque!

Mon utilisation abusive de la puissance, m’a donné une consommation de 13,5 l/100km. Cependant en usage « normal » Ford promet une consommation entre 8,5 et 11,5 l/100km.

Ce qui surprend, c’est malgré un déficit en chevaux-vapeur, les performances de la Mustang m’ont paru plus intéressantes que la compétition. Les clefs de l’énigme sont bien simples. La suspension est un peu molle, donc en accélération, le transfert de poids va sur l’essieu arrière qui propulse la voiture. Le couple de 320 lb-pi, donne toute sa poussée à 4 500 tr-min.

En ligne droite et en pleine accélération la mollesse de la suspension n’est pas trop incommodante. Toutefois sur le circuit, le jeu de la suspension rend la voiture sous-vireuse à cause, entre autres, du poids du moteur. Le résultat est que l’on ne peut jamais vraiment placer la voiture en virage exactement là où on la veut.

La transmission manuelle à cinq rapports offre un embrayage assez long mais tout de même précis avec une bonne prise en main. On retrouve le même type de prise sur le volant qui n’est pas sans rappeler les anciennes versions des années 70.

La transmission manuelle à cinq rapports offre un embrayage assez long mais tout de même précis.
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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