Il faut donc revenir à Buick et Pontiac, le premier paraissant le plus près de devenir en voie d'extinction à cause de sa clientèle vieillissante.
Toutefois, s'il n'en tenait qu'au vice-président des ventes et du marketing de GM, Mark LaNeve, les déclarations de Lutz ne se matérialiseraient pas.
Des sources indiquent que LaNeve, commentant au lendemain de l'annonce de Lutz, a dit que GM investit présentement dans toutes ses huit marques et que le projet d'en supprimer une progressivement n'est pas sur la table.
«Nous n'avons aucun plan ni même de discussions sur l'éventualité de supprimer une marque en particulier», a-t-il averti. «Nous investissons plus que jamais dans nos produits et programmes de marketing.»
Bien entendu, LaNeve se devait de dire que les diverses marques de GM étaient en sécurité afin d'apaiser la conscience des détaillants. S'il n'y avait pas eu de «discussions» au sujet de la disparition d'une marque, Lutz n'aurait sans doute jamais émis de tels commentaires.
En revanche, LaNeve a aussi parlé d'un nouveau plan pour Buick, Pontiac
et... GMC. Le constructeur voit ces trois marques comme un seul canal pour vendre des produits totalement différents et non des répliques où seul l'insigne change.
«Ce que nous allons développer ne doit pas être un portfolio de A à Z pour chacune des trois marques», précise LaNeve. «Nous pouvons les resserrer et mieux les définir. J'aimerais mieux avoir quatre ou cinq excellents produits Pontiac ou Buick que huit véhicules tous pareils. Ce modèle d'affaires est très sensé.»
Il a bien raison, et si GM peut y arriver, tout pourrait marcher. Tout de même, ses adversaires sont des marques telles que Toyota, qui parvient à
vendre des véhicules conservateurs sous trois bannières, soit Toyota, Lexus et Scion (États-Unis seulement). Honda fait la même chose, en plus d'offrir des motos, des VTT, des génératrices et une foule d'autres produits. Le Japonais peut ainsi vendre sous un même nom à peu près partout dans le monde. Or, si cette recette fonctionne pour Honda, c'est loin d'être le cas pour Mitsubishi, par exemple.
Tout comme Mitsubishi, GM est confronté à d'autres défis qui rendent les ventes décevantes encore plus difficiles à corriger, notamment parce qu'il s'agit du plus grand fournisseur privé de soins de santé aux États-Unis, ce qui place une pression énorme sur les épaules du géant. Si GM éliminait une marque, il pourrait probablement aussi fermer une ou deux usines d'assemblage non rentables, ce qui réduirait non seulement les salaires versés mais aussi les coûts des soins de santé.
Toutefois, s'il n'en tenait qu'au vice-président des ventes et du marketing de GM, Mark LaNeve, les déclarations de Lutz ne se matérialiseraient pas.
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| Mark LaNeve, vice-président des ventes et du marketing, a dit que GM investit présentement dans toutes ses huit marques et que le projet d'en supprimer une progressivement n'est pas sur la table. (Photo: General Motors of Canada) |
«Nous n'avons aucun plan ni même de discussions sur l'éventualité de supprimer une marque en particulier», a-t-il averti. «Nous investissons plus que jamais dans nos produits et programmes de marketing.»
Bien entendu, LaNeve se devait de dire que les diverses marques de GM étaient en sécurité afin d'apaiser la conscience des détaillants. S'il n'y avait pas eu de «discussions» au sujet de la disparition d'une marque, Lutz n'aurait sans doute jamais émis de tels commentaires.
En revanche, LaNeve a aussi parlé d'un nouveau plan pour Buick, Pontiac
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| «J'aimerais mieux avoir quatre ou cinq excellents produits Pontiac ou Buick que huit véhicules tous pareils», a déclaré LaNeve. (Photo: General Motors of Canada) |
«Ce que nous allons développer ne doit pas être un portfolio de A à Z pour chacune des trois marques», précise LaNeve. «Nous pouvons les resserrer et mieux les définir. J'aimerais mieux avoir quatre ou cinq excellents produits Pontiac ou Buick que huit véhicules tous pareils. Ce modèle d'affaires est très sensé.»
Il a bien raison, et si GM peut y arriver, tout pourrait marcher. Tout de même, ses adversaires sont des marques telles que Toyota, qui parvient à
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| Si GM éliminait une marque, il pourrait probablement aussi fermer une ou deux usines non rentables, ce qui réduirait non seulement les salaires versés mais aussi les coûts des soins de santé. (Photo: General Motors of Canada) |
Tout comme Mitsubishi, GM est confronté à d'autres défis qui rendent les ventes décevantes encore plus difficiles à corriger, notamment parce qu'il s'agit du plus grand fournisseur privé de soins de santé aux États-Unis, ce qui place une pression énorme sur les épaules du géant. Si GM éliminait une marque, il pourrait probablement aussi fermer une ou deux usines d'assemblage non rentables, ce qui réduirait non seulement les salaires versés mais aussi les coûts des soins de santé.