Bref, on a voulu faire de ce tout usage le roi de la polyvalence. Ce qui explique la présence d'un lanterneau amovible à l'arrière pour y laisser pénétrer la lumière, mais également pour laisser passer des objets en hauteur. Pour faciliter le chargement latéral, l'absence du pilier "B" assure une bonne ouverture. À l'arrière, un hayon bipartite facilite le chargement tandis que le panneau inférieur peut supporter deux personnes pesant 100 kg.
À la recherche du prix raisonnable
Il n'est pas nécessaire d'être un as du marketing pour réaliser que les jeunes acheteurs ont plus d'enthousiasme et d'énergie que de moyens financiers. Il est bien de concocter un véhicule pour les jeunes gens actifs et sportifs, mais ils doivent être en mesure de pouvoir se le payer. Pour réduire les coûts, les ingénieurs ont utilisé la plate-forme du CR-V de même que son groupe motopropulseur. Ce qui permet également de pouvoir offrir une version quatre roues motrices. Cette "plate-forme globale polyvalente" comme on l'appelle chez Honda diffère de celle utilisée sur la CR-V en ayant une voie plus large, une suspension arrière dotée d'amortisseurs plus courts et un plancher plus bas. D'ailleurs, ce plancher abaissé a obligé de déplacer le réservoir d'essence, ce qui a pour effet de réduire le garde au sol.
Le groupe motopropulseur est similaire à celui du CR-V avec son moteur quatre cylindres 2,4 litres de 160 chevaux, livrée avec une boîte manuelle cinq rapports ou l'automatique à quatre rapports en option. Quant à notre véhicule d'essai, il possédait une boîte automatique et le rouage intégral consistant en un système d'embrayage multidisques monté devant le différentiel arrière et répartissant la puissance aux roues arrière en cas de patinage des roues avant.