Je n'énumèrerai pas tous ses équipements, car ce serait beaucoup trop long. Je vais donc me contenter de souligner les éléments qu'on trouve rarement dans une voiture de moins de 40 000 $ (la version Limited que j'ai testée valait 39 195 $). L'Azera possède huit coussins gonflables, incluant des coussins latéraux montés dans les sièges arrière, ainsi que des appuie-tête actifs. Elle offre un système de mémorisation de position, non seulement pour le siège du conducteur mais aussi le volant (inclinable et télescopique à commande électrique) et les miroirs extérieurs. Ces derniers se rabattent même électriquement, ce qui est pratique quand on se stationne en parallèle dans une rue étroite du centre-ville (sinon, le coût de remplacement d'un miroir est très élevé). Quant au rétroviseur intérieur, assorti d'une boussole et d'un ouvre-porte de garage universel, sa surface atténue automatiquement le reflet des phares des véhicules qui suivent.
En outre, le cuir qui recouvre les sièges est de bonne qualité. Autant le conducteur que le passager avant bénéficient de réglages électriques. Je dois également mentionner les garnitures au fini de bois qui ajoutent une touche élégante à l'habitacle. D'ailleurs, quand on s'assoit aux commandes et qu'on agrippe le volant et le pommeau du levier de vitesses, tous deux garnis de cuir et de bois, on se sent dans une voiture beaucoup plus dispendieuse. Tous les constructeurs devraient se rappeler, comme Hyundai l'a fait, que le volant et le levier de vitesses sont les deux items qu'on manipule le plus souvent; s'ils sont peu agréables au toucher, l'expérience de conduite dans son ensemble sera affectée.
Changeons maintenant de registre pour passer sous le capot, où l'Azera mise sur un V6 de 3,8 litres à 24 soupapes et à DACT développant 263 chevaux et 257 livres-pied de couple. Le tout est acheminé aux roues avant par une boîte automatique à cinq rapports avec mode manuel Shiftronic.
La qualité du roulement est superbe, quoique les composantes de la suspension avant mériteraient de meilleurs coussinets. Oui, il est essentiel de bien sentir la route, mais l'Azera se montre un peu rigide et bruyante à l'occasion.
D'autre part, le gabarit est très important quand on achète une voiture de luxe. Si elle est trop petite, elle perdra son cachet; trop grande, on aura l'impression de conduire un bateau. L'Azera est extrêmement bien proportionnée: les dimensions extérieures ne sont pas contraignantes et l'intérieur est très spacieux -- plus que celui de la Mercedes Classe-E ou de la BMW Série 7!
En somme, la Hyundai Azera Limited 2008 est plus équipée, plus grande et plus luxueuse que toute autre berline de luxe vendue à moins de 50 000 $ (même si elle coûte environ 10 000 $ de moins). Je pense que c'était l'objectif de la compagnie dès le début et, si je me fie à ma propre expérience, on peut facilement dire: Mission accomplie!
À ceux qui ont du mal à associer Hyundai avec luxe, je dis: allez l'essayer et je vous garantis que vous serez agréablement surpris. À défaut de l'Azera, vous pouvez essayer la toute nouvelle Genesis -- une voiture qui confirme la tendance à la hausse de Hyundai et qui inquiète bon nombre de compétiteurs.
photo:Kevin Corrigan
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| L'Azera mise sur un V6 de 3,8 litres à 24 soupapes et à DACT développant 263 chevaux. |
En outre, le cuir qui recouvre les sièges est de bonne qualité. Autant le conducteur que le passager avant bénéficient de réglages électriques. Je dois également mentionner les garnitures au fini de bois qui ajoutent une touche élégante à l'habitacle. D'ailleurs, quand on s'assoit aux commandes et qu'on agrippe le volant et le pommeau du levier de vitesses, tous deux garnis de cuir et de bois, on se sent dans une voiture beaucoup plus dispendieuse. Tous les constructeurs devraient se rappeler, comme Hyundai l'a fait, que le volant et le levier de vitesses sont les deux items qu'on manipule le plus souvent; s'ils sont peu agréables au toucher, l'expérience de conduite dans son ensemble sera affectée.
Changeons maintenant de registre pour passer sous le capot, où l'Azera mise sur un V6 de 3,8 litres à 24 soupapes et à DACT développant 263 chevaux et 257 livres-pied de couple. Le tout est acheminé aux roues avant par une boîte automatique à cinq rapports avec mode manuel Shiftronic.
La qualité du roulement est superbe, quoique les composantes de la suspension avant mériteraient de meilleurs coussinets. Oui, il est essentiel de bien sentir la route, mais l'Azera se montre un peu rigide et bruyante à l'occasion.
D'autre part, le gabarit est très important quand on achète une voiture de luxe. Si elle est trop petite, elle perdra son cachet; trop grande, on aura l'impression de conduire un bateau. L'Azera est extrêmement bien proportionnée: les dimensions extérieures ne sont pas contraignantes et l'intérieur est très spacieux -- plus que celui de la Mercedes Classe-E ou de la BMW Série 7!
En somme, la Hyundai Azera Limited 2008 est plus équipée, plus grande et plus luxueuse que toute autre berline de luxe vendue à moins de 50 000 $ (même si elle coûte environ 10 000 $ de moins). Je pense que c'était l'objectif de la compagnie dès le début et, si je me fie à ma propre expérience, on peut facilement dire: Mission accomplie!
À ceux qui ont du mal à associer Hyundai avec luxe, je dis: allez l'essayer et je vous garantis que vous serez agréablement surpris. À défaut de l'Azera, vous pouvez essayer la toute nouvelle Genesis -- une voiture qui confirme la tendance à la hausse de Hyundai et qui inquiète bon nombre de compétiteurs.
photo:Kevin Corrigan
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