Un joujou pour les grands
Après avoir réveillé ses 306 chevaux en appuyant sur un bouton, le conducteur peut aussitôt s’amuser et profiter de la puissance colossale à l’aide du gros levier de vitesses et de la lourde pédale d’embrayage. Le biceps droit et les muscles des cuisses sont largement sollicités, mais l’expérience offerte compense amplement pour l’effort déployé.
La Genesis Coupé continue de divertir malgré son gabarit et son poids non négligeables, livrant une belle stabilité sans roulis en virage, une grande sensation de précision au volant et un survirage prévisible du train arrière. La mienne était encore chaussée de pneus d’hiver, ce qui ne l’a toutefois pas empêchée de mordre avec confiance dans la route lors des virages secs.
En sortant desdits virages, le conducteur peut exploiter l’imposante cavalerie à sa disposition, et ce, à partir d’un très bas régime jusqu’à la zone critique («redline»), à 6500 tours/minute. Un puissant et captivant grognement accompagne chaque mouvement de l’accélérateur, sans parler d’une nette explosion de la voiture vers l’avant.
Bref, Hyundai a merveilleusement calibré son moteur. Les mordus de performance aimeront le faire retentir près des édifices et dans les tunnels — même pas besoin d’installer un système d’admission ou d’échappement spécial! Il faut dire qu’il n’y a pas de couverture sur le moteur pour étouffer ne serait-ce qu’un tant soit peu sa furie sonore.
J’aime bien l’antipatinage aussi. Il se montre extrêmement sensible et efficace une fois activé et on peut le restreindre totalement dans la neige en appuyant sur un bouton. Si cela vous dit, vous pouvez même épater vos amis en effectuant plusieurs dérapages contrôlés («drifts») comme dans les vidéos sur YouTube. Un reproche, cependant : même un patinage imperceptible engourdit l’accélérateur pendant une seconde ou deux, ce qui peut poser un risque, disons, lors du dépassement d’une semi-remorque.
La référence pour le rapport qualité/prix?
La Genesis Coupé 3.8 GT que j’ai essayée valait 36 495 $. Elle comprenait un système de navigation, une chaîne audio Infinity, la téléphonie mains libres Bluetooth, des sièges en cuir et un toit ouvrant. Pour à peu près le même prix, on obtient un modèle concurrent à moteur V8 mais en version de base. Par surcroît, la Genesis coûte presque 10 000 $ de moins qu’une Nissan 370Z similairement équipée.
En somme, il est difficile pour un amateur de coupés sport d’entrée de gamme d’en avoir plus pour son argent. Avec la Hyundai Genesis Coupé 3.8 GT 2010, c’est comme acheter un bâton de dynamite pour 3 $!
Après avoir réveillé ses 306 chevaux en appuyant sur un bouton, le conducteur peut aussitôt s’amuser et profiter de la puissance colossale à l’aide du gros levier de vitesses et de la lourde pédale d’embrayage. Le biceps droit et les muscles des cuisses sont largement sollicités, mais l’expérience offerte compense amplement pour l’effort déployé.
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| Un puissant et captivant grognement accompagne chaque mouvement de l’accélérateur, sans parler d’une nette explosion de la voiture vers l’avant. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |
La Genesis Coupé continue de divertir malgré son gabarit et son poids non négligeables, livrant une belle stabilité sans roulis en virage, une grande sensation de précision au volant et un survirage prévisible du train arrière. La mienne était encore chaussée de pneus d’hiver, ce qui ne l’a toutefois pas empêchée de mordre avec confiance dans la route lors des virages secs.
En sortant desdits virages, le conducteur peut exploiter l’imposante cavalerie à sa disposition, et ce, à partir d’un très bas régime jusqu’à la zone critique («redline»), à 6500 tours/minute. Un puissant et captivant grognement accompagne chaque mouvement de l’accélérateur, sans parler d’une nette explosion de la voiture vers l’avant.
Bref, Hyundai a merveilleusement calibré son moteur. Les mordus de performance aimeront le faire retentir près des édifices et dans les tunnels — même pas besoin d’installer un système d’admission ou d’échappement spécial! Il faut dire qu’il n’y a pas de couverture sur le moteur pour étouffer ne serait-ce qu’un tant soit peu sa furie sonore.
J’aime bien l’antipatinage aussi. Il se montre extrêmement sensible et efficace une fois activé et on peut le restreindre totalement dans la neige en appuyant sur un bouton. Si cela vous dit, vous pouvez même épater vos amis en effectuant plusieurs dérapages contrôlés («drifts») comme dans les vidéos sur YouTube. Un reproche, cependant : même un patinage imperceptible engourdit l’accélérateur pendant une seconde ou deux, ce qui peut poser un risque, disons, lors du dépassement d’une semi-remorque.
La référence pour le rapport qualité/prix?
La Genesis Coupé 3.8 GT que j’ai essayée valait 36 495 $. Elle comprenait un système de navigation, une chaîne audio Infinity, la téléphonie mains libres Bluetooth, des sièges en cuir et un toit ouvrant. Pour à peu près le même prix, on obtient un modèle concurrent à moteur V8 mais en version de base. Par surcroît, la Genesis coûte presque 10 000 $ de moins qu’une Nissan 370Z similairement équipée.
En somme, il est difficile pour un amateur de coupés sport d’entrée de gamme d’en avoir plus pour son argent. Avec la Hyundai Genesis Coupé 3.8 GT 2010, c’est comme acheter un bâton de dynamite pour 3 $!
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| Pendant longtemps, des milliers d’acheteurs ont souhaité le retour d’un coupé sport compact à propulsion et à prix abordable d’une marque importée. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |
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