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Hyundai Genesis Coupe GT 3.8 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
Rares sont les voitures qui subissent autant de pression. Pression en fait, simplement parce que la version berline de la Genesis (qui n’a aucun lien réel sauf le nom) avait obtenu une telle reconnaissance, qu’elle a gagné l’an passé le titre de voiture de l’année.

Elle attire les regards admiratifs autant que Gisele Bündchen dans une foule de mâles, et ne souffre d’aucun complexe.

Pour la version sportive à deux portes, la marche se trouvait donc haute. Un premier contact lors d’un récent match comparatif de coupés sports, mais avec la version 2,0 litres cette fois, m’avait permis d’en reconnaître les qualités, tout en notant quelques faiblesses.

Cette fois, avec la motorisation plus puissante, oublions ce constat : la Genesis Coupé est une toute nouvelle voiture.

Style à l’avenant

Chez Hyundai, alors que l’on a joué la carte de la sobriété (et presque de la copie allemande pourrait-on dire) avec la Genesis berline, on s’est plutôt laisser aller avec la version coupé. Des lignes racées, une silhouette affinée, offrent définitivement un ensemble d’une forte présence sur la route.

En fait, avec sa couleur rouge brillant, ses roues de 19 pouces, son capot avant plongeant et ses feux arrière plus acérés, la Coupé dégage un petit quelque chose de sexy. Elle attire les regards admiratifs autant que Gisele Bündchen dans une foule de mâles, et ne souffre d’aucun complexe.

Même dans l’habitacle, on a prolongé ce petit côté sexy, en utilisant bon nombre de matériaux de qualité, une finition irréprochable, et une console centrale efficace, sans pour autant négliger le petit look qui donne du oumpf!

Les sièges, confortables, profitent d’un rembourrage abondant et bien positionné, capables d’absorber tous les détails de notre anatomie, et de les encadrer et les soutenir suffisamment, peu importe les conditions.

Enfin, détail non négligeable, on profite d’une abondance d’accessoires, et leur usage, bien que dotés de gros boutons rotatifs au centre, demeure facile et convivial. Rien de vraiment sophistiqué, mais tout dans l’efficacité. Qui, de toute façon, a envie de lire un livre d’instruction avant de modifier sa climatisation?

Il faut tout de même souligner que tout n’est pas parfait, et que de tenter de prendre place à l’arrière relève de l’exploit. Non seulement la ligne de toit profilée limite l’accès, mais elle limite aussi considérablement le dégagement pour la tête.

Les sièges, confortables, profitent d’un rembourrage abondant et bien positionné.
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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