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Hyundai Tucson 2010 : premières impressions

Le meilleur taux d'intérêt
Charles Renny
Intérieur
Le Hyundai Tucson 2010 assoit toujours cinq personnes, mais celles-ci bénéficient d’un peu plus d’espace qu’autrefois, notamment au niveau des jambes aux places arrière. Le dégagement pour les hanches, les épaules, les genoux et la tête des passagers arrière affiche lui aussi une légère hausse. Quant aux places avant, les sièges baquets profitent d’un rembourrage un peu différent qui maximise le soutien latéral et au niveau des cuisses, peu importe le gabarit de l’occupant.

La direction comporte une assistance électrique et, dans les versions supérieures, le volant s’avère inclinable et télescopique. Derrière lui se cachent ou plutôt se découvrent un indicateur de vitesse et un compte-tours faciles à consulter de par leur taille généreuse. Le bloc central réunit les commandes de la climatisation et du système audio. Plus bas, on retrouve un plateau peu profond et une prise pour lecteur MP3. J’aurais aimé que Hyundai ajoute un port USB car, en cas de vol, une clé USB est beaucoup moins dispendieuse à remplacer qu’un iPod.

L’espace utilitaire est abondant même avec les dossiers arrière relevés; on peut y ranger quatre ou cinq valises facilement. L’accès par le hayon s’avère très convivial, surtout avec le seuil relativement bas. Charger des sacs d’épicerie ou des outils devient un jeu d’enfant.

Le bloc central réunit les commandes de la climatisation et du système audio.

Conduite
Le Tucson est maintenant beaucoup plus polyvalent et performant sur la route qu’il ne l’était. Les virages et épingles se négocient avec un roulis de caisse minimal et un confort maximal… à condition de rouler à une vitesse raisonnable. Si vous voulez défier les lois de la physique en tentant des manœuvres de virage dangereuses, le Tucson vous impressionnera mais non sans se montrer bruyant à l’avant.

En ville, il peut se faufiler à travers le trafic dense sans problème grâce à ses gros miroirs et à son imposante surface vitrée. Se stationner ne pose pas plus de difficulté; le véhicule se gare en parallèle aisément et le dispositif d’assistance au stationnement (en option) effectue du bon boulot. De plus, lorsqu’on veut reculer, l’excellente visibilité arrière s’avère très appréciée.

J’ai essayé des versions autant à boîte manuelle qu’automatique. Personnellement, la première ne convient pas à un usage urbain, à moins que l’on puisse éviter les heures de pointe. La boîte automatique se montre aussi compétente sinon plus lors des décollages, accélérations, freinages et virages, elle qui ne semble jamais hésiter à trouver le bon rapport et à l’engager. Les passages qui en résultent ne laissent aucun doute.

Bref, le Hyundai Tucson s’est tellement amélioré que ses deux générations ne semblent même pas avoir été créées par le même fabricant. Méfiez-vous, Toyota!




photo:Charles Renny, Hyundai
Hyundai Tucson GLS 2010
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Charles Renny
Charles Renny
Expert automobile
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