Les passagers bénéficient d’un environnement bien pensé; quatre adultes peuvent y prendre place sans problème (cinq au besoin). L’aire de chargement a aussi été améliorée. À l’avant, les sièges baquets offrent un support adéquat et une position de conduite confortable qu’on trouve facilement grâce aux nombreux ajustements possibles.
Des reproches à l’intérieur? Oui, il y en a, mais peu. Mentionnons simplement la médiocrité du système de son ainsi que la visibilité arrière déficiente (le prix à payer pour un design extérieur si séduisant).
Du raffinement là où ça compte
Hyundai ne voulait pas en rester là, bien sûr. Cherchant à rendre le Tucson plus efficace et plus compétent, les ingénieurs ont d’abord opté pour une solution simple : abandonner le vieux V6 de 2,7 litres, plus ou moins performant mais très assoiffé. Ils l’ont remplacé par un moteur à quatre cylindres de 2,4 litres juste assez puissant et économe de carburant pour satisfaire tout le monde.
Ainsi, la puissance est passée de 173 à 176 chevaux, tandis que la consommation moyenne a diminué à 9,5 L/100 km, ce qui est plutôt bien. Il faut aussi souligner le comportement plus raffiné. Depuis 2002, j’avais l’habitude de placer le quatre-cylindres atmosphérique de Honda au sommet de mon classement en termes de douceur et d’efficacité. Or, le nouveau moteur de Hyundai obtient une note de 99% à ce chapitre.
La boîte automatique à six rapports à laquelle il est jumelé de série offre d’ailleurs un rapport de plus que celle du CR-V et, avec la participation du système de traction intégrale en option, elle maintient admirablement l’équilibre entre performance et frugalité. Notez qu’en choisissant le Tucson à traction avant, une boîte manuelle à six rapports est également disponible — chose rare dans la catégorie.
Un peu moins ferme, svp!
Hyundai en a peut-être trop mis en ce qui concerne le châssis et la suspension. Cette dernière, très rigide malgré sa configuration indépendante aux quatre roues, livre une conduite ferme en général. Je ne m’en suis pas formalisé sur l’autoroute mais, hélas, les rues endommagées de la ville ne pardonnent pas. Hyundai devrait assouplir les réglages d’un cran; sinon, je connais des conducteurs qui rêveront sans cesse à leur La-Z-Boy.
Quand j’ai pris le volant du nouveau Tucson, j’ai tout de suite constaté la lourdeur importante de la direction qui exige beaucoup trop d’effort lors de certains changements de voie. Évidemment, je me suis vite habitué et j’ai pu apprécier sa grande précision, accentuée par un châssis communicatif. En somme, la conduite m’a impressionné.
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| L’aire de chargement a aussi été améliorée. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Des reproches à l’intérieur? Oui, il y en a, mais peu. Mentionnons simplement la médiocrité du système de son ainsi que la visibilité arrière déficiente (le prix à payer pour un design extérieur si séduisant).
Du raffinement là où ça compte
Hyundai ne voulait pas en rester là, bien sûr. Cherchant à rendre le Tucson plus efficace et plus compétent, les ingénieurs ont d’abord opté pour une solution simple : abandonner le vieux V6 de 2,7 litres, plus ou moins performant mais très assoiffé. Ils l’ont remplacé par un moteur à quatre cylindres de 2,4 litres juste assez puissant et économe de carburant pour satisfaire tout le monde.
Ainsi, la puissance est passée de 173 à 176 chevaux, tandis que la consommation moyenne a diminué à 9,5 L/100 km, ce qui est plutôt bien. Il faut aussi souligner le comportement plus raffiné. Depuis 2002, j’avais l’habitude de placer le quatre-cylindres atmosphérique de Honda au sommet de mon classement en termes de douceur et d’efficacité. Or, le nouveau moteur de Hyundai obtient une note de 99% à ce chapitre.
La boîte automatique à six rapports à laquelle il est jumelé de série offre d’ailleurs un rapport de plus que celle du CR-V et, avec la participation du système de traction intégrale en option, elle maintient admirablement l’équilibre entre performance et frugalité. Notez qu’en choisissant le Tucson à traction avant, une boîte manuelle à six rapports est également disponible — chose rare dans la catégorie.
Un peu moins ferme, svp!
Hyundai en a peut-être trop mis en ce qui concerne le châssis et la suspension. Cette dernière, très rigide malgré sa configuration indépendante aux quatre roues, livre une conduite ferme en général. Je ne m’en suis pas formalisé sur l’autoroute mais, hélas, les rues endommagées de la ville ne pardonnent pas. Hyundai devrait assouplir les réglages d’un cran; sinon, je connais des conducteurs qui rêveront sans cesse à leur La-Z-Boy.
Quand j’ai pris le volant du nouveau Tucson, j’ai tout de suite constaté la lourdeur importante de la direction qui exige beaucoup trop d’effort lors de certains changements de voie. Évidemment, je me suis vite habitué et j’ai pu apprécier sa grande précision, accentuée par un châssis communicatif. En somme, la conduite m’a impressionné.
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| Avec son prix de base inférieur à 23 000$ (32 449$ pour la version Limited de cet essai routier), le Hyundai Tucson 2010 se veut un excellent choix. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |