Les Tucson et Sportage ont eu droit une attention toute particulière au niveau de la soute à bagages. En rabattant la banquette, on obtient un plancher parfaitement plat, recouvert de plastique ultra rigide, afin de faciliter le chargement et d'éviter les déchirures. Sous le plancher de l'espace utilitaire se cache un plateau de rangement fort pratique, pouvant garder des objets de valeur hors de la vue des curieux. Petit point intéressant, le panneau à soulever peut être accroché par une petite corde au seuil du hayon et du pavillon, ce qui laisse vos deux mains totalement libres. Pour couronner le tout, le coffre propose plusieurs crochets d'arrimage, ainsi qu'une prise 12 volts.
Côté équipement, les véhicules ne diffèrent que très légèrement. Vendus à 19 995 $, les modèles de base (Tucson GL et Sportage LX) reçoivent en équipement de série les glaces, le verrouillage et les rétroviseurs chauffants à commandes électriques, ainsi que la radio avec lecteur CD/MP3 à six haut-parleurs, les jantes en alliage et les essuie-glace à intermittence variable. On remarque cependant que le Tucson se distingue par son porte-bagages de toit et par un dégivreur d'essuie-glace indépendant, tandis que le Sportage a droit au régulateur de vitesse et aux sacs gonflables latéraux et en rideau. Ces deux modèles peuvent recevoir, pour un léger supplément, le télédéverrouillage, la climatisation ainsi que quelques autres accessoires.
Groupe motopropulseur |
Pour faire concurrence à l'ensemble des V.U.S. compacts, le géant coréen a choisi d'offrir un choix de deux motorisations. Le premier est un 4 cylindres de 2,0 litres offrant une puissance de 140 chevaux, qui trouve également son nid sous le capot des modèles Spectra, Elantra et Tiburon. Avec ce dernier, il ne faut pas s'attendre à jouer les Patrick Carpentier. Les accélérations et les reprises sont convenables, sans plus. Chez Hyundai, ce moteur est offert sur la version GL 2RM, tandis que Kia l'offre à la fois sur le modèle LX à traction avant et intégrale. À défaut d'être performant, il permet au véhicule d'offrir un rendement économique. Avec le Tucson GL à boîte manuelle, la consommation d'essence moyenne s'est chiffrée à 10,6 litres au 100 kilomètres, ce qui est tout de même prodigieux, en période hivernale. Malheureusement, je dois admettre qu'encore une fois, le Kia offre ici un avantage qui ne se trouve certainement pas dans le Tucson. Il manque en fait au Hyundai une couche de matériau isolant, qui permettrait aux occupants du véhicule de ne pas être envahit par le bruit du moteur à vitesse d'autoroute. Dans le Sportage, avec lequel j'ai parcouru plus de 150 kilomètres, je n'ai rien remarqué de tel, ce qui veut tout dire.
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En second lieu, notre duo propose un moteur V6 de 2,7 litres, le même qui se cache dans la Sonata, la Magentis, la Tiburon Tuscani et le Santa Fe. Uniquement livrable avec une boîte automatique à 4 rapports, il offre un rendement doux, une grande souplesse et une belle plage d'accélération. Cependant, les 173 chevaux semblent légèrement essoufflés, puisque le moteur travaille tout de même d'arrache-pied pour offrir des performances adéquates. À titre d'exemple, le Sportage EX V6 automatique à traction intégrale a mis le même temps pour effectuer l'exercice du 80-120 km/h, qu'une version LX manuelle, également à traction intégrale. La consommation d'essence relativement élevée démontre d'ailleurs que ce petit moulin ne prend jamais de pose, et que le rapport poids/puissance est peu favorable. Mais attention, la transmission a elle aussi sa part de responsabilité, puisque même si elle offre des passages de vitesse en douceur, son rendement général n'est pas aussi exceptionnel qu'on le souhaiterait.
