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Infiniti FX50 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Performance, Technologie et Luxe
L'Infiniti FX50 2009 remplace le FX45 de l'année dernière tout en poussant la puissance et la technologie à l'extrême. En tant que multisegments porte-étendard de la marque nippone, cette machine au style diaboliquement expressif présente un niveau de luxe et de confort qui n'est surpassé par aucun autre fabricant de ce genre de véhicules très fonctionnels et très populaires.

L'Infiniti FX50 2009 remplace le FX45 de l'année dernière tout en poussant la puissance et la technologie à l'extrême.

Tout d'abord, la puissance
Le nouveau V8 de 5,0 litres à DACT développe 70 chevaux de plus que l'ancien moteur de 4,5 litres -- pour un rendement total de 390 chevaux à 6500 tours/minute. Le tout est appuyé solidement par un couple de 369 lb-pi à 4400 tours/minute. Malheureusement, la consommation d'essence n'est pas reluisante (14,6 L/100 km en ville et 10,1 L/100 km sur l'autoroute) malgré la présence d'une boîte automatique à sept rapports.

Cette dernière offre une très grande latitude au fougueux moteur pour livrer des accélérations électrisantes et instantanées, que l'on décolle d'un feu rouge ou que l'on dépasse un véhicule lent sur le boulevard. Il s'agit d'une boîte de vitesses sophistiquée qui comprend un mode manuel électronique commandé via des palettes en titane de forme superbe sur le volant.

Le combo moteur-transmission du FX50 2009 constitue une force synergique très redoutable. Ensemble, ils propulsent le véhicule avec une férocité digne d'une berline ou d'un coupé de haute performance, et ce, tout en fonctionnant avec un degré de raffinement propre aux meilleures marques de luxe.

Les rétrogradations à l'aide des palettes sont accompagnées d'impulsions de l'accélérateur afin que le régime du moteur corresponde parfaitement au ratio de démultiplication de la vitesse sélectionnée. À l'inverse, les montées de rapport sont quasi imperceptibles en conduite normale; le moteur se la coule douce jusqu'à ce qu'on le provoque avec le pied droit. En pleine accélération, l'agressivité inhérente à son cri de ralliement a de quoi faire baver n'importe quel mordu -- homme ou femme.

Je dois toutefois placer un bémol sur l'accélérateur électronique. Sa programmation fait en sorte qu'il est beaucoup trop sensible, ce qui nous oblige à doser avec une très grande précision. Si on porte des grosses bottes d'hiver, ça devient difficile d'accélérer sans avoir besoin d'un chiro pour soulager les douleurs au cou.

Le nouveau V8 de 5,0 litres à DACT développe 70 chevaux de plus que l'ancien moteur de 4,5 litres.

Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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