
3 — Le prix
Un style qui est couci-couça et une identité à la dérive, il est clair que ça pourrait aller mieux pour les débuts du QX60. Heureusement, les nouvelles ne sont pas que mauvaises. À preuve, intéressons-nous au prix du véhicule et examinons de quelle façon il se démarque de ses concurrents.
Dans le segment où il évolue, le QX60 trouve sur sa route des figures bien connues comme l’Acura MDX, l’Audi Q7, le BMW X5, le Cadillac XT5, le Genesis GV80, le Lincoln Aviator, le Land Rover Defender et le Mercedes-Benz GLE, pour n’en nommer que quelques-uns.
Si le QX60 se décline de façon plus modeste que certains de ses rivaux, son niveau d’équipement n’a pas grand-chose à envier à quiconque. Au sommet de la hiérarchie, la version Autograph livre un tout inclus qui n’est pas piqué des vers. La beauté de la chose, c’est que la gamme de prix du QX60 demeure « raisonnable ».
Grosso modo, la discussion s’amorce à environ 57 000 $ pour se terminer autour de 72 000 $.
Allez magasiner chez n’importe quel concurrent allemand et vous allez débourser beaucoup plus. Oui, il y a le prestige, mais au final, que recherchez-vous ? Si c’est un VUS de luxe spacieux proposant un équipement riche, et que la fiabilité et la discrétion sont pour vous plus importantes que l’image et le flafla, le QX60 devient un choix intéressant.
4 — Le compromis
Un choix intéressant, certes, mais qui s’accompagne de petits compromis. Vous n’avez pas d’options de moteurs avec le QX60, contrairement à ce qu’on retrouve normalement dans cette catégorie. On doit donc se contenter du V6 de 3,5 litres qui se veut un couteau suisse au sein de la marque japonaise. Le bloc propose 295 chevaux et 275 livres-pieds de couple, ce qui est suffisant pour le rôle que doit jouer ce véhicule.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’on parle d’une mécanique éprouvée ici. Oui, c’est fiable.