Le Jeep Wrangler est définitivement devenu un véhicule culte. Principalement responsable d'avoir fait de sa marque un nom usuel, il attire de plus en plus d'adeptes avec l'âge. Les ventes du Jeep Wrangler 2012 ont augmenté en flèche dans la dernière année, en partie parce que le VUS a gagné légèrement en raffinement tout en conservant son look robuste et ses habiletés hors route indéniables.
N'oubliez pas de saluer les autres conducteurs de Wrangler sur la route, car eux, ils vous salueront. Considérez ce geste comme une poignée de main secrète du clan. Petit conseil pour les nouveaux proprios : n'envoyez pas la main aux conducteurs de Compass et de Patriot.
Comme avant, le Jeep Wrangler 2012 est disponible en formats à deux et à quatre portes, ce dernier bénéficiant d'un empattement plus long et d'un roulement plus confortable sur route. De plus, Chrysler a cru bon d'y insérer son nouveau V6 de 3,6 L sous le capot du Wrangler, et sa sonorité a même été réglée pour bien refléter le caractère de ce VUS rugueux.
Les changements pour 2012
D'abord et avant tout, le moteur. Pour son travail dans le Wrangler, il développe 285 chevaux et un couple de 260 livres-pied. Il est offert avec une boîte manuelle à 6 rapports (une première pour le V6 Pentastar) ou une automatique à 5 rapports; notre véhicule à l'essai est pourvu de la manuelle, et à part un peu de réticence à engager la marche arrière, son levier reste facile à manier malgré sa longueur. Pour avancer à pas de tortue hors des sentiers battus, l'embrayage permet de légères pressions sur l'accélérateur sans étouffer le moteur.
Avec 40% plus de chevaux, ce Jeep est plus rapide et plus à l'aise à s'engager dans le trafic. L'expérience sur route s'avère plus appréciable dans la version Sahara que dans la version Rubicon, le dernier Wrangler que j'ai essayé : si vos aventures hors route se limitent à des chemins de terre menant au chalet, la finition Sahara fera amplement l'affaire.
Le changement de moteur apporte également une meilleure économie d'essence, quoique dans le modèle Unlimited, l'écart est marginal. Coté à 13,4 L/100km en ville et à 9,6 sur l'autoroute, ma moyenne durant la semaine d'essai est de 14,7 L/100km. Je n'ai pas fait beaucoup de grand-route, et j'aurais probablement obtenu un meilleur résultat avec la boîte automatique. Quand même, on ne peut s'attendre à des miracles avec un VUS si peu aérodynamique.
L'autre changement digne de mention cette année, c'est l'ajout du toit rigide de couleur assortie pour le Rubicon, réservé exclusivement au Sahara en 2011.
Champion hors route
Le système à quatre roues motrices Command-Trac I du Jeep Wrangler 2012 dispose d'une mécanique simple bien qu'efficace. Lorsqu'on déplace le levier de 2H à 4H, le boîtier de transfert répartit le couple du moteur 50:50 aux essieux avant et arrière. En mode 4RM toutefois, les roues avant du Wrangler sautillent lors des manoeuvres de stationnement; on ne peut pas vraiment le laisser en 4H tout le temps.
Doit-on vraiment expliquer pourquoi le Wrangler est si habile dans le bois? La gamme basse du boîtier de transfert, les excellents angles d'attaque et de sortie, la garde au sol élevée ainsi que les essieux rigides avant et arrière s'assurent de toujours procurer de l'adhérence à plus d'une roue.
Notre Jeep à l'essai se pare de l'ensemble Chrome Édition MOPAR, qui comprend des marchepieds tubulaires; je passerais mon tour sur cet accessoire, pour deux raisons : ils pourraient nuire durant les excursions hors route, et ils sont tellement hauts qu'ils gênent l'accès et la sortie de l'habitacle. La calandre chromée ne me plaît pas vraiment non plus, une question de choix personnel.
Habitacle moderne
On peut toujours décrocher les portes, abaisser le parebrise et décrasser l'intérieur au boyau d'arrosage comme avant, mais depuis l'an dernier, le Wrangler dispose d'une cabine pas mal plus agréable. Le nouveau volant est fort joli et comprend les commandes de la chaîne audio, du régulateur de vitesse et de l'ordinateur de bord. Les commandes de climatisation constituent une amélioration par rapport aux anciennes. Et en général, la qualité des matériaux est à la hausse.
Les larges sièges avant sont fermes et offrent un bon soutien, alors que la banquette arrière comprend un dossier divisible 60/40 pour augmenter la capacité de chargement. Malheureusement, à l'arrière, le toit mou replié s'avère encombrant lorsqu'on cherche à transporter de plus gros objets.
Prix de base attrayant
Un Wrangler Sport de base est offert à partir de 22 695 $; pour cette somme, on obtient peu de caractéristiques de confort et de commodité, quoique les partisans purs et durs du Jeep n'en veulent probablement pas. Notre version Unlimited Sahara bien équipée, dotée d'options telles que l'attelage de remorque, les garnitures chromées mentionnées plus tôt et un système de navigation, coûte plus de 37 000 $.
Les concurrents incluent le Toyota FJ Cruiser (33 000 $ à 41 000 $), le Nissan Xterra (34 000 $ à 38 000 $) et une douzaine d'autres VUS ou de multisegments qui ne jouissent pas des mêmes habiletés hors route que le Wrangler.
Même s'il se montre peu polyvalent pour la conduite au quotidien, les ventes du Wrangler ne cessent d'augmenter depuis 2011. Il est plus raffiné que jamais sans trahir ses origines Jeep. L'adepte fidèle du Wrangler peut dormir sur ses deux oreilles, puisqu'il ou elle ne fait pas partie d'un clan en déclin qui les laissera au dépourvu, spirituellement et financièrement. Pourvu que les nouveaux adeptes apprennent à saluer lorsqu'ils sont derrière le volant.
N'oubliez pas de saluer les autres conducteurs de Wrangler sur la route, car eux, ils vous salueront. Considérez ce geste comme une poignée de main secrète du clan. Petit conseil pour les nouveaux proprios : n'envoyez pas la main aux conducteurs de Compass et de Patriot.
Comme avant, le Jeep Wrangler 2012 est disponible en formats à deux et à quatre portes, ce dernier bénéficiant d'un empattement plus long et d'un roulement plus confortable sur route. De plus, Chrysler a cru bon d'y insérer son nouveau V6 de 3,6 L sous le capot du Wrangler, et sa sonorité a même été réglée pour bien refléter le caractère de ce VUS rugueux.
Les changements pour 2012
D'abord et avant tout, le moteur. Pour son travail dans le Wrangler, il développe 285 chevaux et un couple de 260 livres-pied. Il est offert avec une boîte manuelle à 6 rapports (une première pour le V6 Pentastar) ou une automatique à 5 rapports; notre véhicule à l'essai est pourvu de la manuelle, et à part un peu de réticence à engager la marche arrière, son levier reste facile à manier malgré sa longueur. Pour avancer à pas de tortue hors des sentiers battus, l'embrayage permet de légères pressions sur l'accélérateur sans étouffer le moteur.
Avec 40% plus de chevaux, ce Jeep est plus rapide et plus à l'aise à s'engager dans le trafic. L'expérience sur route s'avère plus appréciable dans la version Sahara que dans la version Rubicon, le dernier Wrangler que j'ai essayé : si vos aventures hors route se limitent à des chemins de terre menant au chalet, la finition Sahara fera amplement l'affaire.
Le changement de moteur apporte également une meilleure économie d'essence, quoique dans le modèle Unlimited, l'écart est marginal. Coté à 13,4 L/100km en ville et à 9,6 sur l'autoroute, ma moyenne durant la semaine d'essai est de 14,7 L/100km. Je n'ai pas fait beaucoup de grand-route, et j'aurais probablement obtenu un meilleur résultat avec la boîte automatique. Quand même, on ne peut s'attendre à des miracles avec un VUS si peu aérodynamique.
L'autre changement digne de mention cette année, c'est l'ajout du toit rigide de couleur assortie pour le Rubicon, réservé exclusivement au Sahara en 2011.
Champion hors route
Le système à quatre roues motrices Command-Trac I du Jeep Wrangler 2012 dispose d'une mécanique simple bien qu'efficace. Lorsqu'on déplace le levier de 2H à 4H, le boîtier de transfert répartit le couple du moteur 50:50 aux essieux avant et arrière. En mode 4RM toutefois, les roues avant du Wrangler sautillent lors des manoeuvres de stationnement; on ne peut pas vraiment le laisser en 4H tout le temps.
Doit-on vraiment expliquer pourquoi le Wrangler est si habile dans le bois? La gamme basse du boîtier de transfert, les excellents angles d'attaque et de sortie, la garde au sol élevée ainsi que les essieux rigides avant et arrière s'assurent de toujours procurer de l'adhérence à plus d'une roue.
Notre Jeep à l'essai se pare de l'ensemble Chrome Édition MOPAR, qui comprend des marchepieds tubulaires; je passerais mon tour sur cet accessoire, pour deux raisons : ils pourraient nuire durant les excursions hors route, et ils sont tellement hauts qu'ils gênent l'accès et la sortie de l'habitacle. La calandre chromée ne me plaît pas vraiment non plus, une question de choix personnel.
Habitacle moderne
On peut toujours décrocher les portes, abaisser le parebrise et décrasser l'intérieur au boyau d'arrosage comme avant, mais depuis l'an dernier, le Wrangler dispose d'une cabine pas mal plus agréable. Le nouveau volant est fort joli et comprend les commandes de la chaîne audio, du régulateur de vitesse et de l'ordinateur de bord. Les commandes de climatisation constituent une amélioration par rapport aux anciennes. Et en général, la qualité des matériaux est à la hausse.
Les larges sièges avant sont fermes et offrent un bon soutien, alors que la banquette arrière comprend un dossier divisible 60/40 pour augmenter la capacité de chargement. Malheureusement, à l'arrière, le toit mou replié s'avère encombrant lorsqu'on cherche à transporter de plus gros objets.
Prix de base attrayant
Un Wrangler Sport de base est offert à partir de 22 695 $; pour cette somme, on obtient peu de caractéristiques de confort et de commodité, quoique les partisans purs et durs du Jeep n'en veulent probablement pas. Notre version Unlimited Sahara bien équipée, dotée d'options telles que l'attelage de remorque, les garnitures chromées mentionnées plus tôt et un système de navigation, coûte plus de 37 000 $.
Les concurrents incluent le Toyota FJ Cruiser (33 000 $ à 41 000 $), le Nissan Xterra (34 000 $ à 38 000 $) et une douzaine d'autres VUS ou de multisegments qui ne jouissent pas des mêmes habiletés hors route que le Wrangler.
Même s'il se montre peu polyvalent pour la conduite au quotidien, les ventes du Wrangler ne cessent d'augmenter depuis 2011. Il est plus raffiné que jamais sans trahir ses origines Jeep. L'adepte fidèle du Wrangler peut dormir sur ses deux oreilles, puisqu'il ou elle ne fait pas partie d'un clan en déclin qui les laissera au dépourvu, spirituellement et financièrement. Pourvu que les nouveaux adeptes apprennent à saluer lorsqu'ils sont derrière le volant.
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