Mécanique
Comme vous le savez sans doute, le groupe Hyundai est le principal actionnaire de la marque Kia. Ce n'est donc pas une surprise de retrouver chez Kia, plusieurs produits dérivés de ceux offerts chez Hyundai. Sous le capot de l'Amanti se trouve donc le V6 de 3.5 litres développant 195 chevaux, également offert dans la berline XG 350 de Hyundai, mais aussi dans les Kia Sorento et Sedona. Souple et possédant un couple relativement bien réparti, ce moteur offre des performances convenables pour la clientèle visée. Malheureusement, l'Amanti est une voiture qui prêche par un poids excessif, ce dernier étant supérieur de près de 300 kilos par rapport à celui d'une Toyota Avalon ou d'une Buick LeSabre. Par conséquent, la consommation d'essence est carrément exagérée et le moteur doit constamment redoubler d'efforts pour contrer l'embonpoint. À titre d'exemple, je n'ai pu obtenir mieux qu'une cote de 16.8 litres au 100 kilomètres, ayant fait environ 60% de mon trajet sur l'autoroute et ce, à une température se situant légèrement sous le point de congélation.
Ce V6 est accouplé à une boîte automatique à 5 rapports avec mode Sportronic dont l'adage est le mot douceur. Les changements de rapports se font donc en toute discrétion pour ne pas brimer la quiétude des occupants. Cependant, pas question de conduire cette voiture sportivement, car le passage entre les rapports est à ce point lent qu'il pourrait faire jurer le Pape lui-même.
Comportement routier
Encore une fois, le comportement routier est à l'image de la voiture. En prenant la route, j'ai tout de suite complimenté la position de conduite et l'excellente visibilité. De plus, il est rare de nos jours de conduire une voiture avec laquelle on peut avoir une vision entière du capot, ce que le public cible appréciera. Le comportement routier m'a immédiatement rappelé celui des grandes berlines nord-américaines comme les Buick LeSabre et Park Avenue. Tout se passe dans un confort total, à l'abri des bruits extérieurs ou de tout ce qui pourrait être susceptible de déranger. La suspension indépendante, qui semble être conçue avec des coussins d'air, absorbe la majorité des imperfections de la route avec brio, ne faisant ressentir aucun choc majeur aux occupants de l'habitacle. Cependant, la voiture est d'une telle mollesse que le roulis en virage effraie les pilotes les plus assidus. Heureusement, la voiture n'est pas victime d'un sous-virage prononcé, favorisant la stabilité en virage. Tout comme la suspension, la direction est feutrée, se traduisant par une assistance excessive et précision quelconque, mais n'est-ce pas là ce que les acheteurs de ce type de voiture recherchent? Il faut dire que les pneus d'origine carrément perfectibles n'aident en rien l'Amanti en matière de conduite précise.
Comme vous le savez sans doute, le groupe Hyundai est le principal actionnaire de la marque Kia. Ce n'est donc pas une surprise de retrouver chez Kia, plusieurs produits dérivés de ceux offerts chez Hyundai. Sous le capot de l'Amanti se trouve donc le V6 de 3.5 litres développant 195 chevaux, également offert dans la berline XG 350 de Hyundai, mais aussi dans les Kia Sorento et Sedona. Souple et possédant un couple relativement bien réparti, ce moteur offre des performances convenables pour la clientèle visée. Malheureusement, l'Amanti est une voiture qui prêche par un poids excessif, ce dernier étant supérieur de près de 300 kilos par rapport à celui d'une Toyota Avalon ou d'une Buick LeSabre. Par conséquent, la consommation d'essence est carrément exagérée et le moteur doit constamment redoubler d'efforts pour contrer l'embonpoint. À titre d'exemple, je n'ai pu obtenir mieux qu'une cote de 16.8 litres au 100 kilomètres, ayant fait environ 60% de mon trajet sur l'autoroute et ce, à une température se situant légèrement sous le point de congélation.Ce V6 est accouplé à une boîte automatique à 5 rapports avec mode Sportronic dont l'adage est le mot douceur. Les changements de rapports se font donc en toute discrétion pour ne pas brimer la quiétude des occupants. Cependant, pas question de conduire cette voiture sportivement, car le passage entre les rapports est à ce point lent qu'il pourrait faire jurer le Pape lui-même.
Comportement routier
Encore une fois, le comportement routier est à l'image de la voiture. En prenant la route, j'ai tout de suite complimenté la position de conduite et l'excellente visibilité. De plus, il est rare de nos jours de conduire une voiture avec laquelle on peut avoir une vision entière du capot, ce que le public cible appréciera. Le comportement routier m'a immédiatement rappelé celui des grandes berlines nord-américaines comme les Buick LeSabre et Park Avenue. Tout se passe dans un confort total, à l'abri des bruits extérieurs ou de tout ce qui pourrait être susceptible de déranger. La suspension indépendante, qui semble être conçue avec des coussins d'air, absorbe la majorité des imperfections de la route avec brio, ne faisant ressentir aucun choc majeur aux occupants de l'habitacle. Cependant, la voiture est d'une telle mollesse que le roulis en virage effraie les pilotes les plus assidus. Heureusement, la voiture n'est pas victime d'un sous-virage prononcé, favorisant la stabilité en virage. Tout comme la suspension, la direction est feutrée, se traduisant par une assistance excessive et précision quelconque, mais n'est-ce pas là ce que les acheteurs de ce type de voiture recherchent? Il faut dire que les pneus d'origine carrément perfectibles n'aident en rien l'Amanti en matière de conduite précise.