Là où les deux japonaises prennent le pas sur la coréenne, c’est au chapitre du design intérieur. Car à ce chapitre, la Magentis ne suscite guère de passion. La surabondance de plastique noir donne l’impression qu’on a affaire à un vulgaire taxi. L’aménagement des commandes convient, du point de vue ergonomique, mais pour ce qui est du style, on attend avec impatience les surprises que nous réserve Peter Schreyer.
Gamme (curieusement) très diversifiée
Compte tenu de son succès très mitigé, on s’étonne de découvrir cinq variantes de la Magentis 2009 : trois qui sont animées par un 4-cylindres et deux par un V6. Comme si ce n’était pas assez, le fabricant propose deux de ces variantes des ensembles d’équipements optionnels.
Ainsi, notre modèle d’essais portait l’écusson LX-V6 (LX pour luxe, naturellement). En plus, sa dotation était enrichie par l’ensemble optionnel « Luxury ». Vous en voulez du « luxe »?
Par son équipement cossu, notre Magentis 2009 talonnait le modèle haut de gamme SX-V6. Sa dotation comprenait, entre autres, des essuie-glaces à déclenchement automatique, une sellerie de cuir, des appliques d’aluminium (qui rehaussaient quelque peu l’allure du tableau de bord, avouons-le), un climatiseur automatique, un pédalier ajustable et un miroir intérieur électrochromique.
Mécanique vive
Le V6 de 194 chevaux de cette Magentis a produit des accélérations (0-100 km/h en 8,2 secondes) et des reprises à la mesure d’une voiture familiale.
La boîte de vitesses automatique Steptronic à cinq rapports qui lui était assortie s’est réevélée d’autant plus souple qu’elle disposait d’un mode séquentiel. On pouvait même l’utiliser à l’aide de palettes montées derrière le volant.
La suspension, par ailleurs, masquait bien les défauts du revêtement. Ses réglages priorisaient visiblement le confort, parfois aux dépens d’une conduite qu’on aurait souhaité plus sportive (surtout avec la boîte Steptronic). À cela s’ajoutait une servodirection trop légère, manquant un peu de précision. Mais doit-on en demander autant d’une berline à vocation familiale?
Après tout, lorsqu’on opte pour le V6 de cette Kia, ce n’est pas pour en tirer des accélérations à l’emporte-pièce. À peine 19 chevaux séparent ce moteur du 4-cylindres. On le choisit plutôt pour son couple moteur plus élevé, gage d’une conduite plus souple, plus reposante. Un agrément qu’on doit monnayer par une consommation moyenne supérieure (+12%).
Mais puisqu’il y a place à négociations, lorsqu’on choisit une Magentis, l’acheteur peut espérer éponger cette éventuelle dépense supplémentaire en carburant par le meilleur prix qu’il aura conclu!
photo:Luc Gagné
Gamme (curieusement) très diversifiée
Compte tenu de son succès très mitigé, on s’étonne de découvrir cinq variantes de la Magentis 2009 : trois qui sont animées par un 4-cylindres et deux par un V6. Comme si ce n’était pas assez, le fabricant propose deux de ces variantes des ensembles d’équipements optionnels.
Ainsi, notre modèle d’essais portait l’écusson LX-V6 (LX pour luxe, naturellement). En plus, sa dotation était enrichie par l’ensemble optionnel « Luxury ». Vous en voulez du « luxe »?
Le V6 de 2,7 litres développe presque 200 chevaux. |
Par son équipement cossu, notre Magentis 2009 talonnait le modèle haut de gamme SX-V6. Sa dotation comprenait, entre autres, des essuie-glaces à déclenchement automatique, une sellerie de cuir, des appliques d’aluminium (qui rehaussaient quelque peu l’allure du tableau de bord, avouons-le), un climatiseur automatique, un pédalier ajustable et un miroir intérieur électrochromique.
Mécanique vive
Le V6 de 194 chevaux de cette Magentis a produit des accélérations (0-100 km/h en 8,2 secondes) et des reprises à la mesure d’une voiture familiale.
La boîte de vitesses automatique Steptronic à cinq rapports qui lui était assortie s’est réevélée d’autant plus souple qu’elle disposait d’un mode séquentiel. On pouvait même l’utiliser à l’aide de palettes montées derrière le volant.
La suspension, par ailleurs, masquait bien les défauts du revêtement. Ses réglages priorisaient visiblement le confort, parfois aux dépens d’une conduite qu’on aurait souhaité plus sportive (surtout avec la boîte Steptronic). À cela s’ajoutait une servodirection trop légère, manquant un peu de précision. Mais doit-on en demander autant d’une berline à vocation familiale?
Après tout, lorsqu’on opte pour le V6 de cette Kia, ce n’est pas pour en tirer des accélérations à l’emporte-pièce. À peine 19 chevaux séparent ce moteur du 4-cylindres. On le choisit plutôt pour son couple moteur plus élevé, gage d’une conduite plus souple, plus reposante. Un agrément qu’on doit monnayer par une consommation moyenne supérieure (+12%).
Mais puisqu’il y a place à négociations, lorsqu’on choisit une Magentis, l’acheteur peut espérer éponger cette éventuelle dépense supplémentaire en carburant par le meilleur prix qu’il aura conclu!
photo:Luc Gagné