Pour eux, Kia propose deux versions de la berline Rio: EX de base et EX Commodité, la version la plus cossue. Elles sont animées par un moteur 4 cylindres multisoupapes de 1,6 litre, qui produit 110 chevaux. Il est jumelé à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports, dont le maniement manque un peu de précision. En outre, l’acheteur peut obtenir une humble boîte automatique à 4 rapports, contre supplément.
Ce moteur à doubles arbres à cames en tête, qu’on retrouve également sous le capot de la Hyundai Accent 2011, dispose d’un système de calage variable des soupapes, qui contribue à accroître le couple à bas et moyen régime. Un réel bénéfice lorsqu’on opte pour la boîte manuelle. Par contre, l’étagement des rapports de la boîte automatique étant bien agencé au rendement du moteur, cette dernière procure un agrément de conduite palpable, surtout en conditions urbaines.
En matière de puissance, la Rio n’a rien à envier à ses concurrentes, même les plus récentes. Toutes les économinis ont des moteurs de faible cylindrée dont la puissance va de 106 (Yaris) à 120 chevaux (Fiesta). Non, ces voitures ne décoiffent personne! Il faut s’attendre à prendre une dizaine de secondes pour accélérer de 0 à 100 km/h, lors d’un départ arrêté.
L’acheteur typique d’une économini ne s’offusquera pas de cela. Il portera sans doute plus d’attention à la consommation de carburant qu’au temps requis pour aller de feux rouges en feux rouges. Or, la berline Rio EX Commodité à boîte automatique, dont nous avons fait l’essai, nous a permis de réaliser une consommation moyenne de 8 litres aux 100 kilomètres. Mais c’était au plus froid de l’hiver. Avec des conditions climatiques plus clémentes et des routes bien dégagées, il ne fait aucun doute que cette cote pourrait être réduite.
Pas… sophistiquée?
Bien entendu, cette Rio n’a pas de démarreur à bouton poussoir, ni de système multimédia capable de vous brancher sur le Net. Impossible, aussi, d’avoir un système de guidage logé dans le tableau de bord. Tout ça, on le trouvera dans la prochaine génération de Rio.
Par contre, la Rio «haut de gamme» actuelle procure à son acheteur des sièges baquets chauffants de série, un équipement qui ne s’inscrit même pas au catalogue des berlines Yaris, Versa et Aveo équivalentes. De plus, le climatiseur, qui figure parmi les options de ces trois rivales, fait partie de la dotation de série de cette Rio.
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| Un 4-cylindres de 110 chevaux, le même qui anime la Hyundai Accent 2011, loge sous le capot de cette traction. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com) |
Ce moteur à doubles arbres à cames en tête, qu’on retrouve également sous le capot de la Hyundai Accent 2011, dispose d’un système de calage variable des soupapes, qui contribue à accroître le couple à bas et moyen régime. Un réel bénéfice lorsqu’on opte pour la boîte manuelle. Par contre, l’étagement des rapports de la boîte automatique étant bien agencé au rendement du moteur, cette dernière procure un agrément de conduite palpable, surtout en conditions urbaines.
En matière de puissance, la Rio n’a rien à envier à ses concurrentes, même les plus récentes. Toutes les économinis ont des moteurs de faible cylindrée dont la puissance va de 106 (Yaris) à 120 chevaux (Fiesta). Non, ces voitures ne décoiffent personne! Il faut s’attendre à prendre une dizaine de secondes pour accélérer de 0 à 100 km/h, lors d’un départ arrêté.
L’acheteur typique d’une économini ne s’offusquera pas de cela. Il portera sans doute plus d’attention à la consommation de carburant qu’au temps requis pour aller de feux rouges en feux rouges. Or, la berline Rio EX Commodité à boîte automatique, dont nous avons fait l’essai, nous a permis de réaliser une consommation moyenne de 8 litres aux 100 kilomètres. Mais c’était au plus froid de l’hiver. Avec des conditions climatiques plus clémentes et des routes bien dégagées, il ne fait aucun doute que cette cote pourrait être réduite.
Pas… sophistiquée?
Bien entendu, cette Rio n’a pas de démarreur à bouton poussoir, ni de système multimédia capable de vous brancher sur le Net. Impossible, aussi, d’avoir un système de guidage logé dans le tableau de bord. Tout ça, on le trouvera dans la prochaine génération de Rio.
Par contre, la Rio «haut de gamme» actuelle procure à son acheteur des sièges baquets chauffants de série, un équipement qui ne s’inscrit même pas au catalogue des berlines Yaris, Versa et Aveo équivalentes. De plus, le climatiseur, qui figure parmi les options de ces trois rivales, fait partie de la dotation de série de cette Rio.
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| Faute d’offrir un coup d’oeil excitant, le tableau de bord a un aménagement efficace où les commandes sont toutes à portée de main. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com) |