Énormément de temps et d’efforts ont été investis pour maximiser l’aérodynamisme de la voiture. Comme on peut le voir d’après les images, la Volt adopte une silhouette profilée, encore plus en fait que la Prius et l’Honda Insight. Au dire de la compagnie, les ingénieurs ont passé plus de 500 heures à effectuer des tests de soufflerie et ils ont découvert que l’ajout d’un aileron d’à peine 5 millimètres intégré au couvercle du coffre pouvait réduire l’effet de traînée et accroître l’autonomie de 800 mètres.
Il est difficile pour l’instant de formuler des commentaires constructifs à l’endroit de l’habitacle. Disons simplement qu’il mélangera des touches modernes et classiques autour d’une interface de commandes unique (semblable à un téléphone cellulaire) comportant un double affichage et assortie de porte-gobelets et de rangements bien pensés. D’après ce que j’ai vu, quatre adultes pourront y prendre place et le coffre de bonne dimension devrait lui aussi se retrouver sur la Volt de série.
Le dilemme
Ayant assisté récemment au lancement de la Nissan LEAF au Dodgers Stadium de Los Angeles, il m’apparaît évident que deux écoles de pensée sont en train de s’opposer. Alors que Nissan se concentre sur les voitures purement électriques, GM favorise ce qu’on peut appeler «l’hybride extrême».
Avec la Volt, si vos déplacements quotidiens se limitent à moins de 64 kilomètres, vous n’aurez à remplir le réservoir qu’environ une fois par mois. Voyez-vous, en respectant cette autonomie et en branchant la voiture pendant la nuit, la Volt ne consommera aucune goutte d’essence. Si vous voyagez, le réservoir vous permettra d’aller plus loin.
Avec la LEAF, la présence d’un moteur électrique seulement diminue de beaucoup l’autonomie offerte. En revanche, elle n’aura jamais besoin de s’arrêter à une station-service et son entretien risque d’être moindre en raison du plus petit nombre de composantes d’entraînement.
Que faire, alors? Quelle option est la meilleure? Selon moi, un véhicule hybride à autonomie prolongée ou «hybride extrême» se veut plus approprié pour un conducteur moyen dans la vie de tous les jours. Les voitures électriques, qui constituent actuellement un plus grand obstacle psychologique pour les consommateurs, représentent néanmoins la voie de l’avenir sans aucun doute.
D’hier à aujourd’hui
Plusieurs se rappellent le triste sort réservé à la Saturn EV1. L’impact de cette voiture a peut-être été beaucoup plus important que prévu, du moins pour GM. Le documentaire «Qui a tué la voiture électrique?» raconte d’ailleurs un changement de cap dans l’industrie que ni le constructeur américain ni le gouvernement semblait prêt à effectuer à l’époque.
Aujourd’hui, à l’aube de 2010, GM a la capacité et la volonté réelles de produire, de commercialiser et d’entretenir ce genre de voitures… avec le sourire en plus! Tout ce qui reste à faire, c’est d’approfondir les tests par temps froid et bien sûr d’annoncer le prix. Ces deux éléments feront toute la différence, du moins pour les acheteurs canadiens.
photo:Mathieu St-Pierre, Philippe Champoux
Il est difficile pour l’instant de formuler des commentaires constructifs à l’endroit de l’habitacle. Disons simplement qu’il mélangera des touches modernes et classiques autour d’une interface de commandes unique (semblable à un téléphone cellulaire) comportant un double affichage et assortie de porte-gobelets et de rangements bien pensés. D’après ce que j’ai vu, quatre adultes pourront y prendre place et le coffre de bonne dimension devrait lui aussi se retrouver sur la Volt de série.
Le dilemme
Ayant assisté récemment au lancement de la Nissan LEAF au Dodgers Stadium de Los Angeles, il m’apparaît évident que deux écoles de pensée sont en train de s’opposer. Alors que Nissan se concentre sur les voitures purement électriques, GM favorise ce qu’on peut appeler «l’hybride extrême».
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Avec la Volt, si vos déplacements quotidiens se limitent à moins de 64 kilomètres, vous n’aurez à remplir le réservoir qu’environ une fois par mois. Voyez-vous, en respectant cette autonomie et en branchant la voiture pendant la nuit, la Volt ne consommera aucune goutte d’essence. Si vous voyagez, le réservoir vous permettra d’aller plus loin.
Avec la LEAF, la présence d’un moteur électrique seulement diminue de beaucoup l’autonomie offerte. En revanche, elle n’aura jamais besoin de s’arrêter à une station-service et son entretien risque d’être moindre en raison du plus petit nombre de composantes d’entraînement.
Que faire, alors? Quelle option est la meilleure? Selon moi, un véhicule hybride à autonomie prolongée ou «hybride extrême» se veut plus approprié pour un conducteur moyen dans la vie de tous les jours. Les voitures électriques, qui constituent actuellement un plus grand obstacle psychologique pour les consommateurs, représentent néanmoins la voie de l’avenir sans aucun doute.
D’hier à aujourd’hui
Plusieurs se rappellent le triste sort réservé à la Saturn EV1. L’impact de cette voiture a peut-être été beaucoup plus important que prévu, du moins pour GM. Le documentaire «Qui a tué la voiture électrique?» raconte d’ailleurs un changement de cap dans l’industrie que ni le constructeur américain ni le gouvernement semblait prêt à effectuer à l’époque.
Aujourd’hui, à l’aube de 2010, GM a la capacité et la volonté réelles de produire, de commercialiser et d’entretenir ce genre de voitures… avec le sourire en plus! Tout ce qui reste à faire, c’est d’approfondir les tests par temps froid et bien sûr d’annoncer le prix. Ces deux éléments feront toute la différence, du moins pour les acheteurs canadiens.
photo:Mathieu St-Pierre, Philippe Champoux
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