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La rentrée : votre voiture est-elle prête pour affronter le trafic?

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Michel Deslauriers
Une autre année scolaire débute. Et comme d’habitude lorsque l’école recommence, le trajet quotidien redevient un cauchemar. Sur une note personnelle, me rendre au travail prend normalement une demi-heure, mais à partir de cette semaine, c’est au moins le double.

Et pendant que je suis assis là, ne faisant rien, avançant péniblement, je me demande pourquoi le nombre de véhicules sur la route augmente si dramatiquement après que la cloche sonne.

Je peux comprendre un certain niveau de congestion autour des zones scolaires le matin, mais sur les autoroutes?

Dans la grande région de Montréal, l’engorgement du trafic restera ainsi jusqu’en novembre au moins, avant que le bilan s’améliore. À ce moment-là, soit les gens ont eu le temps de s’accoutumer à leur nouveau trajet quotidien (n’oublions pas que plusieurs d’entre nous au Québec déménagent le 1er juillet), ou un paquet d’étudiants du cégep et de l’université ont abandonné leurs cours et ont libéré les routes.

En fait, je n’ai aucune idée pourquoi le trafic s’améliore autant à cette période.

Trafic

Ce que je sais, cependant, c’est que dans la Belle Province, la reconstruction des routes durant l’été est coutume. Et cela s’étend parfois jusqu’en hiver, incluant un chantier sur mon chemin qui semble être en opération depuis le début des temps, réduisant la largeur des voies et imposant des limites de vitesses réduites. Je vais m’abstenir de parler de nos ponts qui s’écroulent, vous le savez déjà.

Et puis, lorsque j’atteins une portion de route inhabituellement congestionnée de mon trajet quotidien, je découvre non pas une, mais deux voitures en panne, bloquant une voie, dont une qui a vomi son liquide de refroidissement partout sur le pavé. Et voici une partie du problème : Personne ne peut ignorer le fait que les embouteillages sont inévitables lorsque l’école recommence, mais malgré tout, plusieurs automobilistes ne préparent pas leurs véhicules pour les affronter.

Moteurs qui surchauffent, qui calent, et j’en passe : cette réparation de 300 $ que ces gens attendent d’effectuer vient de causer la fermeture d’une voie, coûtant des milliers et des milliers de dollars en perte de productivité alors que des travailleurs rentrent au bureau en retard, épuisés du trajet interminable et ayant perdu le focus sur le boulet qui les attend.

Allez, tout le monde! Le trajet quotidien est déjà assez difficile avec une foule de facteurs hors de notre contrôle. De grâce, assurez-vous que votre véhicule soit bien entretenu afin d’éviter de retarder le reste d’entre nous.

Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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