Du 8 au 24 février dernier, les Jeux olympiques d'hiver de Salt Lake City ont accueilli les meilleurs athlètes du monde. Des athlètes d'élite parvenus au sommet de leur art grâce à de nombreux sacrifices, d'exigeants entraînements et, surtout, le soutien de généreux commanditaires, les concessionnaires d'automobiles.
" Effectivement, le soutien d'un concessionnaire est souvent la première grosse commandite dont jouira un athlète. Une commandite offerte habituellement sous la forme d'un prêt ou d'un don de véhicule plutôt qu'un simple chèque ", fait savoir Jean Gosselin, vice-président Marketing chez National.
En plus d'aider l'athlète qui requiert un moyen de transport, ce type de commandite se veut beaucoup plus avantageux en termes de fiscalité pour la concession qu'un montant d'argent, soutient Paul Munger, concessionnaire d'Étoile Dodge-Chrysler, à Jonquière. Ce dernier prête, depuis près de quatre ans, une Neon de l'année à la patineuse de vitesse sur courte piste, Marie-Ève Drolet. À noter que Munger a consenti à aider la patineuse avant même qu'elle n'accède à la scène internationale.
" Je ne peux quantifier pour le moment les retombées de ma commandite. Mais je sais que la concession bénéficie d'une bonne visibilité. De plus, Marie-Ève a beaucoup de copains et copines à qui elle vante les mérites de la Neon. Qui sait ? Ce sont peut-être des futurs clients ", indique M. Munger.
Comme le souligne Jean Gosselin, la commandite ne doit pas être considérée comme un point d'arrivée, mais bien comme un point de départ entre les deux parties. " Au-delà de la commandite, l'athlète doit collaborer à un plan marketing et de visibilité pour l'entreprise. L'athlète doit donc correspondre à l'image de la concession ou encore du fabricant " ajoute Gosselin.