Évidemment, la plupart des concessionnaires Volkswagen nord-américains attendent avec impatience la Eos, mais ils préfèreraient sûrement miser
sur des modèles plus traditionnels et plus compétitifs afin de contrecarrer l'assaut des compagnies japonaises. Rappelons que les Jetta et Passat complètement redessinées viennent tout juste d'être mises sur le marché en Amérique du Nord, alors que la populaire version familiale de la Jetta demeure en attente pour une durée indéterminée.
Les critiques sont plutôt tièdes à l'endroit de la nouvelle Jetta, principalement en raison de son style fade comparé à celui du modèle sortant, très apprécié. Toutefois, l'ingénierie dernier cri de la voiture impressionne la majorité de ceux qui l'ont conduite. La Passat reçoit quant à elle des commentaires plus positifs dans l'ensemble.
Les détaillants nord-américains ont quand même besoin de nouveaux modèles Golf et GTI pour vendre à leur clientèle centrale, sans parler d'un modèle d'entrée de gamme plus petit encore pouvant attirer les jeunes acheteurs qui en sont à leur premier achat.
Qui plus est, même si le luxueux VUS intermédiaire Touareg se vend bien, Volks a désespérément besoin d'un utilitaire sport compact, catégorie de véhicules dont la popularité augmente presque aussi rapidement que le prix de l'essence. Le nouveau modèle basé sur la Golf, le Beduin, ne sera pas disponible dans un avenir rapproché, mais il s'agit sans contredit d'un des cinq à dix nouveaux modèles dont parle Bernhard.
Quel que soit l'état des opérations chez Volkswagen, un leadership raisonné est ce qui permettra à court terme de ramener la compagnie vers ses racines. Éventuellement, de nouveaux véhicules au prix plus compétitif se retrouveront chez les différents concessionnaires du continent.
Si les dirigeants réussissent à pallier l'évidente problématique de qualité et faire en sorte que leurs détaillants ne se retrouvent plus en queue de
peloton au chapitre de la satisfaction de la clientèle, Volkswagen pourrait être catapultée au plus fort de la course lorsque les nouveaux produits arriveront.
Bernhard a beaucoup de pain sur la planche, mais pas autant que le nouveau PDG de 43 ans de Volkswagen des États-Unis, Adrian Hallmark, qui prendra le contrôle des opérations le 1er octobre en remplacement de Len Hunt. (Ce dernier a pris sa place de directeur des ventes chez Bentley.)
Volkswagen semble se porter mieux de l'autre côté de l'Atlantique où, au dire de Pischetsrieder, le groupe anticipe plus de cinq millions de véhicules vendus pour le restant de l'année 2005 (voitures, mini-fourgonnettes et VUS Audi, Skoda, SEAT, etc.). Aussi positive qu'elle puisse paraître, cette prévision «n'est pas cause à l'euphorie», a-t-il averti devant la foule de Francfort.
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| La plupart des concessionnaires Volkswagen nord-américains attendent avec impatience la Eos, mais ils préfèreraient sûrement miser sur des modèles plus traditionnels et plus compétitifs afin de contrecarrer l'assaut des compagnies japonaises. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Les critiques sont plutôt tièdes à l'endroit de la nouvelle Jetta, principalement en raison de son style fade comparé à celui du modèle sortant, très apprécié. Toutefois, l'ingénierie dernier cri de la voiture impressionne la majorité de ceux qui l'ont conduite. La Passat reçoit quant à elle des commentaires plus positifs dans l'ensemble.
Les détaillants nord-américains ont quand même besoin de nouveaux modèles Golf et GTI pour vendre à leur clientèle centrale, sans parler d'un modèle d'entrée de gamme plus petit encore pouvant attirer les jeunes acheteurs qui en sont à leur premier achat.
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| Le nouveau modèle basé sur la Golf, le Beduin, ne sera pas disponible dans un avenir rapproché, mais il s'agit sans contredit d'un des cinq à dix nouveaux modèles dont parle Bernhard. (Photo: Ébauche d'artiste) |
Quel que soit l'état des opérations chez Volkswagen, un leadership raisonné est ce qui permettra à court terme de ramener la compagnie vers ses racines. Éventuellement, de nouveaux véhicules au prix plus compétitif se retrouveront chez les différents concessionnaires du continent.
Si les dirigeants réussissent à pallier l'évidente problématique de qualité et faire en sorte que leurs détaillants ne se retrouvent plus en queue de
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| Les dirigeants doivent remédier à l'évidente problématique de qualité et faire en sorte que leurs détaillants prennent un plus grand soin de la clientèle. (Photo: Volkswagen Canada) |
Bernhard a beaucoup de pain sur la planche, mais pas autant que le nouveau PDG de 43 ans de Volkswagen des États-Unis, Adrian Hallmark, qui prendra le contrôle des opérations le 1er octobre en remplacement de Len Hunt. (Ce dernier a pris sa place de directeur des ventes chez Bentley.)
Volkswagen semble se porter mieux de l'autre côté de l'Atlantique où, au dire de Pischetsrieder, le groupe anticipe plus de cinq millions de véhicules vendus pour le restant de l'année 2005 (voitures, mini-fourgonnettes et VUS Audi, Skoda, SEAT, etc.). Aussi positive qu'elle puisse paraître, cette prévision «n'est pas cause à l'euphorie», a-t-il averti devant la foule de Francfort.
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