Le Freelander est le premier nouveau Land Rover à sortir de l'usine de Solihull (Angleterre) depuis l'introduction du Discovery, en 1989. En Europe, on se l'arrache. Au Canada, on mise sur lui pour au moins doubler les ventes annuelles (il s'est vendu au Québec 89 Discovery en 2000 et 26 Range Rover, une baisse par rapport à 1999).
LE 5 AU LIEU DU 3
Land Rover n'exportera pas le Freelander 3 portes en Amérique du Nord, mais bien le 5 portes. La version européenne a subi des modifications pour plaire aux clients d'Amérique du Nord. « En fait, le modèle que nous recevrons aura eu quelque 70 % de ses pièces modifiées », précise Bruce Rosen, de Land Rover Canada. Avec le V6 de 2,5L, les ingénieurs ont réussi le même exploit qu'ils signent avec le traditionnel V8, à savoir extraire beaucoup de couple à bas régime. La puissance est estimée à 175 chevaux. Par ailleurs, le Freelander est le premier Land Rover à se priver d'une boîte de transfert (celle qui permet de se balader hors route en mode 4x4 Low). Il s'en remet plutôt à un système de couplage central et au contrôle de la traction. Quand les conditions routières sont normales, 95 % du couple est dirigé vers l'avant. Pas de transmission manuelle non plus. Quand la compagnie en a proposé une aux Européens, les ventes n'ont pas suivi. La seule boîte disponible est une Steptronic automatique à 5 vitesses, une première pour un utilitaire de cette catégorie. Le fameux Hill Descent Control est accessible, quant à lui, à partir d'un simple bouton. Le système détecte tout simplement une descente et opère de lui-même les freins pour maintenir une vitesse d'exactement 9 km/h.