Les exécutifs japonais ne veulent sûrement pas revivre les "attaques" des années 1980, lorsque les fabricants automobiles japonais
émergeants furent blâmés d'avoir volé des ventes de véhicules et des emplois aux manufacturiers domestiques, ce qui a amené certains travailleurs automobiles américains à vandaliser des voitures japonaises à titre de "protestation symbolique".
Cette situation est évaluée tellement critique pour les intérêts japonais que plus tôt ce mois-ci, le premier ministre japonais Junichiro Koizumi a eu un entretien avec le président de la Chambre de Commerce des USA, Thomas Donahue, au sujet de l'industrie automobile américaine, et a fait des références spécifiques à General Motors.
"L'industrie automobile est un symbole des États-Unis, et nous souhaitons le meilleur pour GM," a mentionné Koizumi aux journalistes après l'entretien, ajoutant que les fabricants américains et japonais doivent coexister et prospérer ensemble.
Les média japonais ont récupéré la nouvelle aussi, le quotidien Asahi Shimbun commentant dernièrement, "Le déclin de l'autrefois invincible
industrie automobile américaine face à la concurrence japonaise pourrait entraîner un mouvement nationaliste parmi les consommateurs américains... C'est la raison principale pour motiver les fabricants japonais à travailler fort pour éviter des conflits inutiles."
Le besoin de coopération va au-delà de la prospérité de Honda et Toyota, remarquez bien, en ce sens que les USA sont les alliés politiques et militaires les plus significatifs du Japon. Le fait que certains politiciens protectionnistes américains, soutenus par d'importants groupes de pression, ont comploté dans le but de couper les quotas d'importation de véhicules japonais, dans le passé, pèse lourd sur le gouvernement et les dirigeants de l'industrie de l'automobile japonais, créant le besoin d'adresser des allégations de pratiques commerciales déloyales d'un côté du Pacifique, et le potentiel de sentiments anti-japonais en Amérique.
Il est important de noter, toutefois, que malgré les plaintes de certains groupes disant que le Japon n'est pas juste dans ses politiques commerciales, les trois grands fabriquent peu de véhicules pour la
consommation au Japon. Non seulement la perception du niveau de qualité des produits des trois grands fut moindre que celle de leur rivaux japonais par les années passées, mais malgré leurs améliorations récentes, leurs rouages d'entraînement moins sophistiqués, leur style plutôt banal et leurs dimensions globalement plus grandes les rendent non-concurentiels auprès d'une population éveillée à la technologie.
En vérité, de l'avis même de Détroit, la plupart des voitures domestiques ne peuvent se mesurer à leur contrepartie asiatique. Des pas importants ont été franchis en ce qui regarde la fiabilité et d'autres secteurs du contrôle de la qualité, mais il reste difficile d'aller au-delà des perceptions des consommateurs nord-américains, et cela coûtera beaucoup de temps et d'argent en publicité pour faire passer le message.
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| "L'industrie automobile est un symbole des États-Unis, et nous souhaitons le meilleur pour GM." (Photo: Shawn Pisio, Canadian Auto Press) |
Cette situation est évaluée tellement critique pour les intérêts japonais que plus tôt ce mois-ci, le premier ministre japonais Junichiro Koizumi a eu un entretien avec le président de la Chambre de Commerce des USA, Thomas Donahue, au sujet de l'industrie automobile américaine, et a fait des références spécifiques à General Motors.
"L'industrie automobile est un symbole des États-Unis, et nous souhaitons le meilleur pour GM," a mentionné Koizumi aux journalistes après l'entretien, ajoutant que les fabricants américains et japonais doivent coexister et prospérer ensemble.
Les média japonais ont récupéré la nouvelle aussi, le quotidien Asahi Shimbun commentant dernièrement, "Le déclin de l'autrefois invincible
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| Le besoin de coopération va au-delà de la prospérité de Honda et Toyota, en ce sens que les USA sont les alliés politiques et militaires les plus significatifs du Japon. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Le besoin de coopération va au-delà de la prospérité de Honda et Toyota, remarquez bien, en ce sens que les USA sont les alliés politiques et militaires les plus significatifs du Japon. Le fait que certains politiciens protectionnistes américains, soutenus par d'importants groupes de pression, ont comploté dans le but de couper les quotas d'importation de véhicules japonais, dans le passé, pèse lourd sur le gouvernement et les dirigeants de l'industrie de l'automobile japonais, créant le besoin d'adresser des allégations de pratiques commerciales déloyales d'un côté du Pacifique, et le potentiel de sentiments anti-japonais en Amérique.
Il est important de noter, toutefois, que malgré les plaintes de certains groupes disant que le Japon n'est pas juste dans ses politiques commerciales, les trois grands fabriquent peu de véhicules pour la
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| De l'avis même de Détroit, la plupart des voitures domestiques ne peuvent se mesurer à leur contrepartie asiatique. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
En vérité, de l'avis même de Détroit, la plupart des voitures domestiques ne peuvent se mesurer à leur contrepartie asiatique. Des pas importants ont été franchis en ce qui regarde la fiabilité et d'autres secteurs du contrôle de la qualité, mais il reste difficile d'aller au-delà des perceptions des consommateurs nord-américains, et cela coûtera beaucoup de temps et d'argent en publicité pour faire passer le message.