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Le traitement antirouille : un investissement à vie

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Mathieu St-Pierre
Chaque automne, c’est la même histoire : les fabricants d’antirouille lancent une campagne publicitaire agressive, les garagistes du coin érigent une pancarte détaillant les traitements qu’ils offrent, et on reçoit des bons par la poste et par courriel. C’est un sujet saisonnier, mais la rouille est un problème été comme hiver. Beaucoup d’entre nous sont conscients qu’il faut protéger notre voiture, mais nous ne savons pas comment nous y prendre.


Même si elles ont profité d’un traitement antirouille en usine ou chez le concessionnaire, les voitures et les camionnettes peuvent présenter d’importantes taches de rouille après à peine cinq ans. Un traitement indépendant effectué par un spécialiste est habituellement la meilleure solution.

Le traitement antirouille n’est pas nécessaire pour tout le monde, c’est vrai. Mais pour ceux qui ont l’intention de garder leur véhicule pour une longue période, le traitement apporte bien des avantages, dont le maintien d’une bonne valeur de revente. De plus, sur sept ou huit ans, il peut prévenir le remplacement de pièces comme les conduites de frein, les connecteurs électriques et certains panneaux de carrosserie tels les seuils de portière ou les bas de caisse. Or, les personnes qui louent leur voiture pendant deux ou quatre ans et qui n’ont pas l’intention de l’acheter à la fin du bail n’ont pas intérêt à investir dans un tel traitement.

Une des questions les plus communes à ce sujet : quand devrais-je effectuer le traitement? Idéalement, on doit appliquer un antirouille lorsqu’il fait chaud; il n’est donc pas nécessaire d’attendre à l’automne, comme la majorité le fait. La raison est bien simple : les températures plus clémentes permettent au produit de mieux pénétrer. Les métaux absorbent le produit, car ils sont poreux.

À l’époque où je travaillais comme conseiller, une des meilleures excuses qu’on donnait au consommateur pour ne pas faire traiter un véhicule était l’annulation de la garantie du constructeur. Eh bien, c’est faux. Le constructeur est toujours responsable de la corrosion qui est le résultat de pièces défectueuses ou mal montées; vos factures de traitements antirouille prouvent plutôt que vous êtes un propriétaire consciencieux. Par exemple, un toit perforé relève de la responsabilité du constructeur (vu que la plupart des traitements antirouille ne sont pas appliqués sur cette région). D’un autre côté, si la rouille s’est formée à la suite de la perforation pratiquée par le détaillant pour appliquer le produit, le détaillant en est responsable. N’oublions pas que la plupart des concessionnaires tentent de vendre des produits antirouille du marché secondaire aux acheteurs de véhicules neufs...

Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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