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Lexus IS350 AWD 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
La sportive timide
Lexus n’a pas la réputation de créer des voitures au tempérament sportif. Tout au plus éprouve-t-on quelque plaisir à les conduire, mais elles se tournent normalement davantage vers le luxe et le confort que la sportivité. Voilà donc ce qui explique que l’expérience au volant de la IS350 AWD s’est révélée plus intéressante que prévu.

Avouons-le, outre les versions très sportives comme les IS-F ou la supervoiture LFA, la IS personnifie ce qui se rapproche le plus de ce que le constructeur japonais nous proposera comme voiture sport. Un compromis qui, ma foi, se révèle plus réussi qu’on ne pouvait l’espérer.

L’expérience au volant de la IS350 AWD s’est révélée plus intéressante que prévu. (Photo: Lexus)

Un style tout en finesse
Les habitués des chroniques automobiles auront saisi le douteux jeu de mots qui se retrouve dans le sous-titre qui précède. En effet, il y a quelques années, c’est la philosophie de design L-Finesse (un concept que je n’ai jamais tout à fait compris) qui a donné naissance à la nouvelle génération de IS.

Son aspect global reste sans équivoque. Son long capot lui confère une personnalité agressive, accentuée encore plus par les phares avant qui donnent l’apparence de sourcils froncés. La ligne de toit, très aérodynamique, continue sur la même lancée. Seule la partie arrière trahit une certaine bourgeoisie.

À l’intérieur, peu de surprises. On profite d’un assemblage et une finition sans reproche, de matériaux haut de gamme et d’une allure générale raffinée. Mais, car il y a un mais, le tableau de bord impose une sensation de lourdeur, et toutes les commandes y sont trop massives pour être vraiment agréables à l’œil. Surtout qu’elles sont doublées d’un enrobage caoutchouté qui contribue à cette apparence imposante.

Il suffit de regarder la grosseur des boutons, surdimensionnés, pour s’en rendre compte. Cette quasi-exagération élimine un peu du sentiment de richesse qui émane de l’ensemble.

Autre bémol, de taille cette fois (les jeux de mots deviennent ma spécialité), l’espace intérieur est beaucoup moins important que la silhouette ne le laisse penser. On peut aisément se débrouiller avec le dégagement aux sièges avant, par contre on devra faire de véritables contorsions pour apprécier les places arrière.

À l'intérieur, on profite d’un assemblage et une finition sans reproche, de matériaux haut de gamme et d’une allure générale raffinée. (Photo: Lexus)
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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