Cette nouvelle boîte permet des passages plus directs en accélération, rapprochant notamment les rapports du 3e au 6e pour une économie accrue et, ma foi, pas trop d'inconfort même à bas régime. Notons aussi qu'un nouveau mode de rétrogradation rapide permet de passer du 5e rapport au 2e quand les circonstances l'exigent.
Dans le cas de l'hybride, c'est une autre histoire. On utilise aussi le V6 de 3,5 litres dont on a ramené la puissance à 245 chevaux; mais on lui ajoute les 50 chevaux du moteur électrique. Le grand défaut, c'est la boîte de vitesses. Dans ce cas, on a une boîte à variation continue dont les rapports sont très longs. On l'a cependant munie du mode EV évolué, permettant de rouler plus longtemps uniquement en mode électrique. Et bien sûr, comme il l'a toujours fait, il récupère l'énergie au freinage pour recharger les batteries, elles aussi de nouvelle génération, plus efficaces, plus légères et plus compactes.
Le système de transmission intégrale a été amélioré; il permet de transférer 50 % du couple aux roues arrière plus rapidement. On a aussi, et surtout, remanié les suspensions arrière, maintenant à double triangulation, ce qui donne un peu plus de rigidité tout en éliminant les besoins de tours de suspension dans la partie cargo du véhicule. On dispose donc de plus d'espace de chargement intérieur.
Conduite inspirée
Dans les faits, le nouveau multisegment RX de Lexus reprend là où son prédécesseur a laissé. Il a conservé son luxe, son allure et son efficacité mécanique. On lui a bien insufflé un petit peu de plaisir de conduire avec une suspension plus rigide, mais on la reperd aussitôt avec une lourdeur palpable dans la direction, surtout dans la version hybride.
C'est donc une évolution bien réussie qui fait son apparition pour 2010. Pas de changements radicaux, pas de nouvelle philosophie; un multisegment de luxe qui s'assume totalement et qui remplit sa mission avec grande élégance.
photo:Marc Bouchard
Dans le cas de l'hybride, c'est une autre histoire. On utilise aussi le V6 de 3,5 litres dont on a ramené la puissance à 245 chevaux; mais on lui ajoute les 50 chevaux du moteur électrique. Le grand défaut, c'est la boîte de vitesses. Dans ce cas, on a une boîte à variation continue dont les rapports sont très longs. On l'a cependant munie du mode EV évolué, permettant de rouler plus longtemps uniquement en mode électrique. Et bien sûr, comme il l'a toujours fait, il récupère l'énergie au freinage pour recharger les batteries, elles aussi de nouvelle génération, plus efficaces, plus légères et plus compactes.
On a aussi remanié les suspensions arrière, maintenant à double triangulation, ce qui donne plus de rigidité. |
Le système de transmission intégrale a été amélioré; il permet de transférer 50 % du couple aux roues arrière plus rapidement. On a aussi, et surtout, remanié les suspensions arrière, maintenant à double triangulation, ce qui donne un peu plus de rigidité tout en éliminant les besoins de tours de suspension dans la partie cargo du véhicule. On dispose donc de plus d'espace de chargement intérieur.
Conduite inspirée
Dans les faits, le nouveau multisegment RX de Lexus reprend là où son prédécesseur a laissé. Il a conservé son luxe, son allure et son efficacité mécanique. On lui a bien insufflé un petit peu de plaisir de conduire avec une suspension plus rigide, mais on la reperd aussitôt avec une lourdeur palpable dans la direction, surtout dans la version hybride.
C'est donc une évolution bien réussie qui fait son apparition pour 2010. Pas de changements radicaux, pas de nouvelle philosophie; un multisegment de luxe qui s'assume totalement et qui remplit sa mission avec grande élégance.
photo:Marc Bouchard