MÉCANIQUE
Le V8 de 4,3litres et 32 soupapes développe 300 chevaux à 5600 tours/minute (et 325 livres-pied de couple à 3400 tours/minute). Bien entendu, la gestion du moteur comprend le systèmeVTT-i (Variable Valve Timing with intelligence) propre à Toyota. Le tout est puissant, linéaire, efficace. Et certifié ULEV (Ultra Low Emission Vehicle). La distribution du poids est de 53% à l'avant et de 47% à l'arrière. La suspension, semblable à celle de la GS 430, fait appel à des doubles fourchettes aux deux extrémités. Le freinage, outre les disques ventilés à l'avant et les disques pleins à l'arrière, peut comp-ter sur l'ABS, un répartiteur de la force de freinage, un contrôle de la traction pour réduire le patinage, un VSC (Vehicule Skid Control) pour éliminer le sous-virage et le survirage en appliquant les freins et/ou en réduisant les gaz (comme pour le contrôle de la traction). Et (ouf!) en plus, une assistance au freinage qui décélère encore plus fort quand le capteur se rend compte que le conducteur veut s'immobiliser en catastrophe.
COMPORTEMENT
La SC 430 a dès le départ été conçue comme une décapotable, lui conférant dès lors la rigidité nécessaire pour rouler sans se tordre. Son toit rétractable n'est pas en toile mais en aluminium, comme la Mercedes-Benz SLK, l'une de ses principales rivales et comme la nouvelle M-B SL 2003. La chorégraphie vaut qu'on s'y arrête pour l'admirer ! Les deux baquets sont confortables, mais pêchent par un manque de soutien latéral quand vient le temps de virer sec. On en est quitte pour garder son équilibre en trouvant appui sur la portière ou la console centrale. La SC 430 est livrée avec une boîte automatique, la seule disponible, mais capable de fonctionner en mode Normal ou Puissance. Sur le très beau volant mi-cuir mi-bois, j'ai cherché les basculeurs qui m'auraient permis d'opérer un changement de vitesses semi-automatique. En vain. Je n'ai trouvé que des boutons contrôlant le système de son. Cet " oubli " a davantage fortifié l'impression qui s'imposait de plus en plus au fil des kilomètres que j'accumulais au volant de la SC 430, à savoir qu'il s'agit avant tout d'un cabriolet pour gens fortunées et pas pressées. La stabilité est bonne, mais la voiture n'induit pas vraiment une griserie. Le train avant est lourd, la direction aussi, bien que précise. En pleine accélération dans une solide pente, la boîte automatique a tendance à chercher le bon rapport. Le toit baissé, à une vitesse que je préfère taire, ma casquette a tenu le coup ! C'est vous dire à quel point les ingénieurs ont su mâter les turbulences éoliennes. Leur truc : dessiner un pare-brise et une caisse qui montent haut. En étant enfoncé dans la barquette, on court moins le risque d'être giflé par le vent. Une conversation normale peut se poursuivre à n'importe quelle vitesse, sans hausser la voix.