Le moteur V8 4,6 litres a fait ses preuves en matière de fiabilité et Lincoln continue à retenir ses services. Dans la configuration régulière, il développe dorénavant 200 chevaux. Par contre, les modèles Cartier et Touring Sedan offrent une version de 220 chevaux. Il faut également souligner la présence d'une boîte automatique à quatre rapports qui a été modifiée afin d'atténuer le passage des rapports.
Il fallait changer
La mécanique est demeurée plus ou moins identique, mais la TC s'est débarrassée de ses allures de dinosaures. Les stylistes ont abandonné les angles aigus et les parois latérales planes pour les rondeurs esthétiquement correctes de nos jours. D'ailleurs la nouvelle grille de calandre massive et chromée attire automatiquement le regard et transmet le message que cette Lincoln ne veut certainement pas passer inaperçue. Et la partie arrière ne laisse personne indifférent avec ses feux verticaux débordant sur les côtés et les custodes arrondies un peu à la manière du Chrysler LHS. Cette apparence est quelque peu hétéroclite au tout début, mais force est d'admettre que cette présentation extérieure nous séduit progressivement. En fait, le grand changement de cette Lincoln n'est pas son nouveau look, mais son comportement routier. Pour la première fois sans doute depuis son lancement, le comportement routier du Town Car ne s'apparente pas à celui d'une embarcation, mais à celui d'une voiture. La suspension est toujours confortable, l'habitacle toujours aussi feutré, mais une direction plus précise associée à une suspension mieux calibrée permet de conduire cette grosse berline avec un agrément certain. Ce n'est pas encore le feeling des germaniques, mais c'est un sérieux pas en avant. Et les versions Cartier et Touring Sedan sont encore mieux à ce chapitre.