Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, vient de signer une entente conjointe avec Arnold Schwarzenegger, sénateur de la Californie. En vertu de cette entente historique, il engage sa province à adopter une norme sur le carburant qui permettra de réduire les émissions de dioxyde de carbone de 10 % d'ici 2020. Ainsi, la province la plus populeuse du Canada et l'État le plus populeux des États-Unis relèveront ensemble le défi comme partenaires. En adoptant cette mesure, c'est comme si l'Ontario se permettait de retirer 700 000 véhicules à moteur de son circuit routier. Voilà qui n'est pas marginal comme mesure.
Pour atteindre cet objectif de 10 %, l'industrie pétrolière dispose de diverses options permettant de réduire les émissions de dioxyde de carbone : remplacer le pétrole brut par des mélanges plus légers, accroître la disponibilité de l'éthanol E-85 et augmenter la quantité d'éthanol dans le carburant. Actuellement, la norme est de 5 %. Selon les dirigeants d'Éthanol Greenfield, il semble que la solution idéale consisterait à mélanger de l'éthanol au carburant. On pourrait donc s'attendre à une augmentation de la demande d'éthanol du côté de l'Ontario.
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| Le maïs est l'un des principaux végétaux utilisés pour la fabrication d'éthanol. |
Pour atteindre cet objectif de 10 %, l'industrie pétrolière dispose de diverses options permettant de réduire les émissions de dioxyde de carbone : remplacer le pétrole brut par des mélanges plus légers, accroître la disponibilité de l'éthanol E-85 et augmenter la quantité d'éthanol dans le carburant. Actuellement, la norme est de 5 %. Selon les dirigeants d'Éthanol Greenfield, il semble que la solution idéale consisterait à mélanger de l'éthanol au carburant. On pourrait donc s'attendre à une augmentation de la demande d'éthanol du côté de l'Ontario.