Conduite et tenue de route matures
L'approche sophistiquée et mature a bien servi l'intérieur et l'extérieur de la 6, mais en ce qui concerne la mécanique, elle en désappointera peut-être certains.
Toujours sportive et agréable, la 6 n'est toutefois pas à la hauteur du modèle précédent en matière de sensations et d'immédiateté. Son caractère haut de gamme a été atteint aux dépens de la communication de la direction, des effets sonores et de l'impression d'être aux rênes d'une bête enthousiaste qui étaient caractéristiques du dernier modèle.
La 6 avale toujours les courbes, même si le vif rapport de direction et ses réactions ont été perdus en cours de route. En effet, elle ne semble pas aussi fervente ou dégourdie qu'avant. Toujours heureuse de s'attaquer aux courbes, elle le fait avec un sourire un peu moins radieux.
Sa conduite silencieuse rivalise celle de ses compétitrices, et l'expérience est plus douce que les roues de 18 pouces ne laissent à croire. Bref, la 6 est toujours sportive et agréable à conduire, mais on ne sent ni n'entend autant d'enthousiasme.
Le nouveau 4 cylindres
Le moteur de base passe de 2,3 litres à 2,5 et produit maintenant 170 chevaux. Il est assez avide et pétillant pour sa taille, mais on peut toujours opter pour un V6 de 272 chevaux si on n'est pas d'avis.
Le nouveau moteur de 4 cylindres est silencieux, voire souvent difficile à percevoir. Vous éprouverez peut-être un peu de nostalgie pour le doux bourdonnement si plaisant du moteur de base précédent.
Le levier de vitesses fait un superbe travail, escaladant puis dévalant les six vitesses avec précision et légèreté, mais non sans les encocher au passage. L'embrayage est léger et fluide, bien que l'accouplement s'effectue surtout au sommet de la course de la pédale. La commande électronique des gaz peut parfois sembler trop artificielle, surtout lorsque la voiture décélère une ou deux secondes après qu'on ait relâché la pédale.
La consommation est intéressante : j'ai réussi à atteindre 8,3 L/100 km sur l'autoroute.
29 235 $
Dotée du groupe d'options de luxe et fixée à 29 235 $, la Mazda 6 GT offre une expérience haut de gamme à un prix alléchant. Moins sportive, elle représente tout de même une fantastique occasion pour les propriétaires de Mazda 6 de monter en gamme ainsi qu'un splendide hameçon pour attirer les acheteurs de berline aguerris à la marque.
Quant à moi, j'attendrai la prochaine Mazdaspeed.
photo:Justin Pritchard
L'approche sophistiquée et mature a bien servi l'intérieur et l'extérieur de la 6, mais en ce qui concerne la mécanique, elle en désappointera peut-être certains.
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| La Mazda 6 est toujours sportive et agréable à conduire, mais on ne sent ni n'entend autant d'enthousiasme. |
Toujours sportive et agréable, la 6 n'est toutefois pas à la hauteur du modèle précédent en matière de sensations et d'immédiateté. Son caractère haut de gamme a été atteint aux dépens de la communication de la direction, des effets sonores et de l'impression d'être aux rênes d'une bête enthousiaste qui étaient caractéristiques du dernier modèle.
La 6 avale toujours les courbes, même si le vif rapport de direction et ses réactions ont été perdus en cours de route. En effet, elle ne semble pas aussi fervente ou dégourdie qu'avant. Toujours heureuse de s'attaquer aux courbes, elle le fait avec un sourire un peu moins radieux.
Sa conduite silencieuse rivalise celle de ses compétitrices, et l'expérience est plus douce que les roues de 18 pouces ne laissent à croire. Bref, la 6 est toujours sportive et agréable à conduire, mais on ne sent ni n'entend autant d'enthousiasme.
Le nouveau 4 cylindres
Le moteur de base passe de 2,3 litres à 2,5 et produit maintenant 170 chevaux. Il est assez avide et pétillant pour sa taille, mais on peut toujours opter pour un V6 de 272 chevaux si on n'est pas d'avis.
Le nouveau moteur de 4 cylindres est silencieux, voire souvent difficile à percevoir. Vous éprouverez peut-être un peu de nostalgie pour le doux bourdonnement si plaisant du moteur de base précédent.
Le levier de vitesses fait un superbe travail, escaladant puis dévalant les six vitesses avec précision et légèreté, mais non sans les encocher au passage. L'embrayage est léger et fluide, bien que l'accouplement s'effectue surtout au sommet de la course de la pédale. La commande électronique des gaz peut parfois sembler trop artificielle, surtout lorsque la voiture décélère une ou deux secondes après qu'on ait relâché la pédale.
La consommation est intéressante : j'ai réussi à atteindre 8,3 L/100 km sur l'autoroute.
29 235 $
Dotée du groupe d'options de luxe et fixée à 29 235 $, la Mazda 6 GT offre une expérience haut de gamme à un prix alléchant. Moins sportive, elle représente tout de même une fantastique occasion pour les propriétaires de Mazda 6 de monter en gamme ainsi qu'un splendide hameçon pour attirer les acheteurs de berline aguerris à la marque.
Quant à moi, j'attendrai la prochaine Mazdaspeed.
photo:Justin Pritchard
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